Comment être le dindon de la farce … « ne serait-ce qu’une seconde » ?
La fondation Mimi qui aide les malades atteints de cancer vient de rendre publique une vidéo basée sur une mise en scène que je trouve pour le moins déplacée. Il s’agissait de maquiller et coiffer vingt personnes atteintes de cancer sans qu’elles puissent se voir. Elles se découvrent ensuite, filmées devant un miroir sans tain derrière lequel photographe et cameraman immortalisent un instant qui se voulait magique. Malheureusement nous assistons à un spectacle burlesque dramatiquement ridicule ….
Voici le film :
L’intention n’était pas mauvaise : faire oublier le cancer, redonner l’insouciance perdue à des malades « ne serait-ce qu’une seconde ».
Mais insouciance doit elle rimer avec grotesque ? Ces personnes naïves ont été peinturlurées, coiffées en précieuses d’un autre âge avant de se découvrir en caricature d’elles même devant nous aussi surpris qu’elles de la mauvaise blague. Des photos en gros plan, des images d’un film pathétique dans lequel des malades sont pris en otage par des voyeurs sans scrupule. En regardant cette vidéo j’ai un sentiment de malaise, l’impression de voir des personnages devenus felliniens à leur insu. Des personnages clownesques dont on rit des facéties au premier rang du chapiteau à ceci près qu’ici je n’ai vraiment pas envie de rire. Oui c’est cela, un cirque dans lequel nous sommes spectateurs d’une farce dans laquelle le dindon n’est pas celui que l’on croit ! Bien sur, les malades finissent par en sourire, parce que l’autodérision est sans doute la seule solution, mais on distingue chez certains un moment de stupeur à la découverte de leur image caricaturée!
Plutôt que de les grimer n’aurait on pas pu les sublimer en les maquillant et les coiffant de façon normale sans excès afin qu’elles puissent se sentir belles tout simplement? Plutôt que de les affubler de postiches grossiers, de les maquiller de façon outrancière n’aurait-on pas pu leur mettre de jolies perruques, un maquillage discret redonnant des couleurs et des sourires à leurs visages fatigués ?
On doit le respect à tout humain mais peut être encore plus aux malades qui se battent avec dignité contre un cancer qui les ronge ! J’admire toutes ces associations qui font chaque jour un travail remarquable auprès d’eux. Du spectacle? Pourquoi pas … mais ici, nous n’assistons qu’à un simulacre outrageux et irrespectueux au point d’en devenir pathétique ! Trop c’est trop !
Et vous qu’en pensez-vous ?
Catherine Cerisey
Dernière minute : les commentaires en réponse à ce billet ont été fermés. Pour continuer la conversation qui s’est un peu « emballée », de façon plus apaisée cette fois vous pouvez vous rendre ici.
Je pense que toutes ces personnes avaient été mises au courant du résultat final (enfin, je l’espère !)…Donc, en partant de ce principe, non, ça ne me choque pas…
Abasourdie.
Ce n’est pas de l’insouciance, que l’on peut lire dans le regard de ces malades, mais de la stupeur face au manque de respect dont ils ont été les victimes involontaires. Bien sûr, tout se termine par des rires, que faire d’autre, quand on se sait en public ? Qui aurait le courage de retirer les postiches outranciers pour protester, alors que le cancer nous met dans un tel état de fragilité ? Alors, oui, le rire comme défense, dernier rempart contre les larmes et l’humiliation.
Tout cela part certainement d’une « bonne intention », mais certaines routes en sont malheureusement pavées, celle du voyeurisme en fait partie et celui-ci me semble particulièrement dégradant et malsain.
Alors, parler de la maladie, oui. Rappeler combien les dégâts physiques sont importants et qu’il faut les prendre en compte, bien sûr. Mais prendre sous ces prétexte des personnes en otage pour les ridiculiser publiquement. Non et non !!!
personnellement je n’ai pas regardée jusqu’a la fin , je comprends pas bien le message .Ca veux dire quoi? qu’il vaux mieu avoir une tete avec des cheveux quitte a avoir l’air bete moi je trouve beaucoup plus jolie une femme sans cheveux qui s’assume pourquoi serait il obligatoire d’avoir des cheveux pour etre une femme ???? je respecte les choix de chacun mais je trouve que si on faisait plutot des campagnes en montrant la femme comme elle est reellement apres une dur epreuve ca eviterait a beaucoup de se sentir obligé de faire semblant .
Une personne a mis une image sur Fa…. et ma réaction immédiate a été : c’est horrible et je ne suis pas allée plus loin ; grâce à vous Catherine j’en sais plus et je partage votre indignation.
Bonne journée quand même 😉
Au contraire moi je trouve cette vidéo très intéressante ! 🙂 Le but était de faire oublier la maladie à ces personnes, et quoi de mieux qu’un peu de fantaisie pour cela? Ce n’était pas de leur offrir un relooking de luxe, cacher les cheveux qui tombent par des perruques plus ou moins jolies, ou masquer leur tristesse par du rouge à lèvre ou du fard à paupière. Je pense que le but était de les amuser et qu’il ne fallait pas voir cette vidéo comme une vidéo qui « ridiculise » des personnes atteintes de cancer, mais plutôt comme une vidéo qui cherche à amuser des personnes, tout court. Plus de cancer ici.. Juste rire ensemble en oubliant la maladie. Mais ce n’est que mon avis 🙂 Tout est relatif, surtout dans ce genre de chose!
Bonne continuation en tt cas!
Cette vision des choses est intéressante… Mais ça n’est pas du tout le sentiment que j’ai eu en voyant la vidéo hier. J’ai pensé que le côté exubérant des choix de perruques était le parti pris affiché du projet et j’ai trouvé que le résultat faisait sourire, de par la métamorphose des visages. A ma compréhension des choses, les perruques et le maquillage « classiques » sont le quotidien de cette association. J’ai considéré que ce projet se voulait être quelque chose de différent, d’exceptionnel, et donc pas classique justement.
Mais votre éclairage est intéressant, si les personnes concernées n’étaient pas au courant, s’attendaient à une « mise en beauté » et non pas à un « déguisement », en effet on peut considérer qu’elles ont été instrumentalisées…
Merci pour cette vision des choses, que je n’ai pas saisie comme cela lors du visionnage. Je n’ai pas trouvé ces personnes ridicules, pas du tout. Mais cet autre ressenti est complètement légitime, et vous êtes certainement mieux renseignée que moi sur ce projet.
Chacun son avis. Les participants ont été prévenus du déroulement du tournage et l’ont accepté. Je n’ai pas vu cela comme de l’irrespect. D’ailleurs, j’aurais signé à deux mains si on m’avait invité à participer. Il faut savoir que la Fondation Mimi est présente dans plusieurs hôpitaux pour aider les malades à se refaire une image. Ici, ça allait un pas plus loin. Et je trouve le résultat très artistique et pas du tout irrespectueux. Quand les modèles découvrent leur image, ils l’acceptent. Il ne faut pas croire qu’ils sont pris au piège. Je pense que justement la maladie nous donne le droit d’aller plus loin, de faire des choses qu’on n’aurait jamais oser faire avant la maladie. Peut-être parce que notre épée de Damoclès nous pousse à tenter l’impossible et en profiter. Certains vivent reclus, certains se montrent. Vous écrivez dans un blog, j’écris un carnet de bord. Certains m’ont déjà « reproché » mon impudeur à étaler mes états d’âme et ma vie au jour le jour. Mais c’est une thérapie pour moi. L’envie d’essayer des choses que nous n’aurions pas faites avant, de peur du regard des autres, on ose les faire maintenant, car le regard des autres devient un détail qui ne nous touche plus ou moins. Je n’ai pas de problème aujourd’hui à me mettre à danser à la FNAC quand j’entends un morceau qui me met des fourmis dans les pieds. Je le fais juste parce que j’ai envie de le faire, c’est aussi simple. Toutes les modèles qui ont participé au shooting et qui sont dans le livre sont volontaires et conscientes de ce que l’on allait faire. Personne n’a été pris au dépourvu. Ceux qui n’étaient pas d’accord, parce que peut-être pas encore prêts à affronter leur image ou par manque d’auto-dérision ou tout simplement parce qu’ils ne l’auraient pas fait si ils n’étaient pas « malades », n’ont pas été forcés. Mais chacun voit les choses en fonction de son vécu, de son éducation et de ses envies. Je pense que votre jugement est sans appel et ne laisse aucune place à l’humour que peut avoir chaque personne. Moi, j’aime en tout cas. Bonne journée
L’expression de ces personnes lorsqu’elles se découvrent dans le miroir me rappelle tout-à-fait celle que j’ai eue la première fois que je me suis vue chauve en face à face ! Même expression de surprise mêlée à une sorte de stupeur, d’effroi… Pas forcément un bon souvenir, même si effectivement après on s’y fait et on peut même en rire. Pourquoi infliger ça ? La but de cette démarche m’échappe totalement et me choque. Où est la seconde d’insouciance quand on est on est rendu grotesque et ridicule à notre insu ?
Et si l’on déguisait ces photographes sans cheveux, j’aimerai bien voir leurs réactions !!
bien à vous toutes. Ghislaine de Carli
je suis tout a fait d’accord avec Catherine, je trouve cela pathetique, ces personnes auraient certainement preferees etre simplement coiffées et maquillées pour se sentir « belles », ces images me choquent, cela est grotesque
Bonjour,
je découvre la vidéo à l’instant et je dois dire que j’ai été touché au contraire. Il semble que la Fondation qui est derrière cette initiative offre aux gens qui ont le cancer des moments de détente et de légèreté. Ils proposent des soins et une écoute pendant les longues séances de chimio. Et je peux vous dire que dans ces moments là c’est très important. La jeune femme qui témoigne dans la vidéo parle d’insouciance oubliée. C’est tellement vrai. Quand on est malade on vit chaque instant avec sa maladie. Si cette fondation permet de l’oublier un peu et bien je trouve ça chouette.
je crois que c’est simplement ça qu’ils ont essayé de décrire dans cette vidéo.
Bonjour,
Je me sens à 360 degrés des témoignages qui vont à l’encontre du bien fondé de ce film. Oui je pense qu’il y a de l’insouciance ici. De la surprise, puis de l’insouciance.
Je n’ai absolument pas votre regard sur ce film. Je l’ai trouvé touchant et drôle et je n’ai pas une vision aussi « sérieuse » de ce film et retrouve une » belgitude » qui me fait sourire.
Je suis moi-même malade. Je connais l’histoire et me retrouve ici.
Ici on ne propose pas aux patients une nouvelle coupe de cheveux pour une nouvelle vie, mais un moment de partage et d’insouciance dans ce parcours.
Je n’ai pas mal vécu la perte de mes cheveux, (et pourtant ils étaient long, beaux et frisés) ; j’avais décidé d’en rire et d’en faire un moment drôle quand les traitements me le permettaient.
Poser avec le crâne chauve et mon copain chauve qui m’avait piqué ma perruque et des petits gags comme ça, rien de bien méchant…
Si ici la séance était juste faire une tête belle et être la star du jour alors aller chez la socio-esthéticienne de l’hôpital aurait suffit. Ici on est justement pas à proposer une nouvelle identité aux patientes, parce que là, oui ça serait dommageable si elles ne s’aimaient pas. On est dans le » too much « , » le jeu » et tout sauf le quotidien.
Peut-être serait-il intéressant de savoir si ces personnes et comment ses personnes ont vécues ce film. A l’image on ne dirait pas qu’elle le vivent pas, mais l’image et la mise en scène peut-être trompeuse, c’est vrai.
Est-ce que l’on ne peut plus rire de son image quand on a le cancer?
Est-ce que l’on n’a plus le droit d’être surpris, amusées?
Faut-il être toujours sérieux sur ce sujet. Oui on peut rire de tout (et de soi en premier) mais pas avec tout le monde et tout le monde n’a pas cette possibilité là ou ce recul là, et ça me rappelle un Mr qui dans la salle d’attente de Bérard faisait le show entourée de femmes, sur sa vie avec sa femme, son divorce, ses pbls de prostates…ça aurait pu être totalement déplacé mais c’était drôle et ça a crée un moment de connivence entre malades et c’était déjà ça de gagné en attendant le prochain taxotère. Quand il est parti de la salle on a bien rigolé, et sans lui et ça, on ne se serait pas parlé. Il n’avait rien d’un beauf (en plus on tjs le beauf de qq’un…) Il avait juste envie de partager des choses qui d’habitude n’auraient pas de place dans ce cadre là. Et envie d’être regardé parce qu’il savait qu’il ne s’en sortirait pas. Je trouve que savoir se moquer de soi-même c’est se donner une grande force et ouverture.
Moi en tout cas, j’ai pleuré et beaucoup rigolé en voyant ce film. Comme pendant la maladie et ma vie tout court. Parce que je me sens capable de ça. Reste à savoir si tous sommes capables de ça. Il semblerait que non et que nous n’ayons pas les même angles de vue.
Personnellement mes amis m’ont préférés riant sans cheveux, ni sourcils qu’avec une perruque « mascarade » loin de moi.
Allons allons un peu de light dans ce parcours lourding. Un peu de recul et à mon sens aucune intention de nuire ici, mais au contraire de faire rire, ce qui stimule les défenses immunitaires, paraît-il. Mais ça c’est une autre histoire!
Bonne journée.
Pascale
Si l’on pouvait troquer le rire contre contre tous ces traitements si éprouvants!
C’est le message que je perçois dans cette vidéo.
Si je peux me permettre, il me semble que c’est justement la fin qui fallait regarder c’est la que l’on comprend la sincérité de l’approche je trouve. Quand ces personnes se découvrent a nouveau au moment de ce qui a du être un vernissage. Il y a des regards et de sourires qui ne trompent pas.Je crois franchement qu’ils ne seraient pas revenus si ils avaient été dupés ou instrumentalisés. Je crois au contraire qu’ils ont passé un vrai moment loin de leur maladie.
Nous pouvons débattre de la chose et nos interprétations seront forcément différentes. Il y aura des « pour » et des « contre ». Moi je vote et je dis « pour » ! Pour une fois que la publicité nous vend autre chose que des produits dont tout le monde se fiche. Maintenant, il serait intéressant d’avoir la vision de cette fondation. Quel était son objectif en faisant cette vidéo? Et encore plus le témoignage des gens qui ont vécu ce moment. Cela nous éclairerait certainement.
bonjour louise suite a votre commentaire je l’ai regardée en entier , ben heureusement qu’il y a les images du vernissage car j’ai l’impression que quand ces femmes se voient elles sont trés surprise limite choquée , je crois que cette vidéo chacun la vie a sa facon , si elle a pu faire du bien aux personnes qui ont participés tant mieu 🙂 chaque moment de bonheur est a prendre .
Tout a fait d’accord. Merci Pascale
Bonne journée
Bonjour,
Avant de porter un jugement, je pense qu’il faudrait savoir ce que l’on a proposé à ces personnes au départ du projet.
Si c’était de montrer que quand on est malade on peut aussi rire, que l’on peut aussi ne pas se prendre au sérieux et faire oublier que la perruque et le maquillage ne rime pas forcement qu’avec la maladie, je trouve cela bien.
Le plus intéressant serait de voir les commentaires des femmes qui ont participé à cette séance photo.
Vous allez peut être trouvé cela bête mais quand vous vous débarrassez de toutes ces perruques excentriques et ce maquillage excessif , vous devez vous trouver certainement beaucoup plus belle au naturel au contraire être mise en valeur et retirer tout ces artifices je pense que cela est beaucoup plus difficile et que cela vous ramène à votre quotidien, à la réalité…
Tous les jours nous sommes confrontés à des images que l’on interprète selon nos ressentis, nos humeurs…
Ne jugeons pas, nous le sommes déjà assez au travers des autres, prenons ce qui nous fait du bien et profitons des belles choses.
Belle journée
J’ai beaucoup aimé cette video
De belles seances de rigolades collectives de la part de toutes les participantes déguisées de coiffures rigolottes à l’opposé de l’ambiance solitaire des seances de chimiotherapie et du port stressant d’un casque refrigéré …
Sauf que… Passé cette plaisanterie, la réalité refait surface…
Bien à vous toutes.
ghislaine de Carli
C’est vrai, mais l’essentiel est de saisir tout ces petits moments de bonheur…chose que l’on ne réalise pas toujours tant que l’on n’est pas confronté à la maladie malheureusement…
Ça manque de douceur….je n’aurais pas aimé y participer, ma perruque était déjà assez difficile a supporter …j’espère que celle qui l’ont fait en ont tire un bénéfice
Personnellement j’ai bien aimé cette vidéo, elle m’a émue.
Il n’y a pas de moquerie ni de voyeurisme, c’est un moment burlesque de détente de fou rire et je crois sincèrement que ces femmes ont passé un bon moment.
Rire, ce moquer, dédramatiser, créer des situations insolites et décalées, c’est une bouffée d’oxygène, loin des piqûres, des chimios et de toute la tristesse que la maladie apporte….
Je suis aucunement choquee par ces images qui à mon avis dedramatisent l espace d un instant…
Chaque personne vit la maladie à sa façon avec son propre ressenti…
Est-ce que toutes les personnes approuvant cette vidéo sont confrontées au cancer du sein?…Si oui, je peux comprendre si non…… Bien à vous toutes. ghislaine de Carli
Bonjour à tous
ouh la la je vois que tout le monde n’a pas ressenti le même malaise que moi ! comme quoi on ne peut pas plaire à tout le monde et chacun(e) a réagi différemment selon sa propre perception.
j’assume totalement ce post malgré tout. Un moment de bonheur mille fois oui mais pas donné au détriment de la dignité. Si je décide de me déguiser, si ça m’aide à traverser la maladie, je le fais mais c’est moi qui décide quand et surtout à qui je me montre ainsi.
Deuxièmement je ne suis pas certaine qu’ils aient été mis au courant qu’ils allaient être grimés de cette façon et surtout scrutés sinon pourquoi un miroir sans tain?
Troisièmement effectivement que restera-t-il de tout ceci après ? Un livre qu’on montrera pour faire sourire : « regarde les cancéreux comme ils sont rigolos » ! Bon j’exagère mais à peine …
Quatrièmement ne rit-on pas uniquement à leurs dépens (pour ceux et celles qui en rit) comme on rit d’un clown qui se casse la figure ?
Cinquièmement cela m’aurait moins gêne si on l’avait fait auprès de bien-portants consentants plutôt qu’à des personnes malades. Pourquoi ghetoiser le rire et la moquerie? Pourquoi des gens déjà diminués par la maladie ? Ca sert à quoi tout ça ? faire oublier la maladie ? je n’y crois pas une seconde !
Bref je comprends les pour mais je reste contre même seule contre tous :). je suis une tête de mule !
Bon weekend à tous et merci pour ces échanges très riches !
je vous embrasse ….
Catherine
Pour ma part, la réponse est oui
Bonne fin de journée à vous Guislaine de Carli
Twitter: @p_galipon
J’étais moi-même une des participante, et je ne comprend absolument pas vos commentaires qui eux sont grotesques. Vous n’avez rien compris! Nous étions tous volontaires et non savions exactement ce qui allait ce passer. La seule chose que nous ne savions pas c’est comment nous allions être après la séance de maquillage et la pause de la perruque. Nous nous tous bien amusés. Vous ne fréquentez certainement pas les hôpitaux, où l’on vous fait des traitements lourds. La fondation Mimi met à notre disposition tout à fait gratuitement, une esthéticienne qui nous fait des soins de beauté, nous donne des conseils pour nous maquiller, quand nous n’avons plus de cil ou de sourcil. Elle nous masse les pieds ou les bras si nous en avons besoin. Elle met aussi à notre service psychologue et diététicienne.
Donc avant de faire des commentaires, renseignez-vous.
Michelle RAOUL
oh si Catherine je suis complètement avec vous. Parmi ces témoignages, je préfère allez au théâtre, à la piscine, au restaurant que d’être une postiche volontaire ou pas.bien à vous et merci. ghislaine de Carli. Pour ma part, j’ai refusé toutes photos durant tous les traitements. Pas de souvenirs. C’est ma thérapie. ghislaine de Carli.
Bonjour Michelle
je suis absolument ravie que vous veniez donner votre point de vue et votre éclairage de participante.
Petite précision, j’ai été touchée il y a 13 ans d’un cancer du sein dont j’ai récidivé deux ans plus tard (tumorectomie, mastectomie, 18 chimios, 5 semaines de rayons et 5 ans d’hormonothérapie).C’est donc en connaissance de cause que j’ai écrit ce post. Malheureusement à l’époque il n’existait pas de socio-esthéticiennes pour m’aider….je connais la fondation Mimi qui fait un travail formidable dans les hôpitaux mais je n’ai pas eu en visionnant cette vidéo l’impression qu’elle vous aidait en quoi que ce soit à part le fait de vous avoir amusé à la fin. Vous saviez mais nous, en tant que spectateurs, nous avons une impression désagréable différente de la votre semble-t-il.Je ne suis pas la seule à avoir ressenti un certain malaise. Il eut été intéressant de faire trois images : vous avant, une seconde joliment maquillée et cette photo plus décalée. Ainsi j’aurais compris et applaudi des deux mains.
Ce film me semble-t-il n’atteint pas l’objectif envers tous ses spectateurs. C’est dommage de donner une image du cancer qui prête à rire sans explication ni sous titre expliquant mieux la démarche.
Ca n’enlève rien à votre plaisir à faire cette vidéo ni à la démarche quotidienne de la fondation !
Bien à vous
Catherine
merci Ghislaine 🙂
je suis d’accord avec vous Catherine, et bon week end à toutes et tous
Bonjour Catherine,
Tout d’abord, je vous remercie d’être à l’origine de ce débat effectivement très riche.
Je ne pense pas une seconde (sans mauvais jeu de mot) que toutes ces personnes n’aient pas été mises au courant avant d’être coiffées maquillées puis filmées. Je ne crois pas qu’une fondation qui œuvre à apporter du bien être aux gens atteints du cancer prendrait le risque de tromper ces mêmes gens, soyons sérieux.
Elles savaient forcément qu’elles allaient participer à un relooking.
Pourquoi ont elles accepté ? Etait ce une échappatoire, un moment de légèreté qu’elles ont eu envie de vivre ou de partager avec leurs proches ? Seules les personnes concernées peuvent répondre.
Le miroir sans tain ? C’est juste pour permettre au réalisateur de pouvoir filmer les réactions des gens de face, rien de plus (enfin je ne suis pas S.Spielberg mais ça peut être une réponse).
Que restera-t-il de tout cela ? Je crois qu’il restera des sourires. Je crois sincèrement que la Fondation mimi apporte du sourire aux gens. Je suis curieuse de nature et je suis allée sur le site internet de cette fondation et il y a des témoignages poignants qui vont dans ce sens.
J’aime l’idée que le rire puisse faire oublier un peu la maladie.
Je vous souhaite à toutes une bonne fin de journée
Et un très bon weekend
Louise
Louise
on ne peut pas vraiment parler de relooking mais de déguisement vous l’avouerez !
Effectivement je trouve ce débat très riche mais est-ce le but d’une association d’aide aux malades du cancer de susciter un débat plutôt que de faire consensus autour de la lutte contre la maladie. Pour les gens qui ne connaissent pas la fondation Mimi ça ne donne pas envie de se faire « relooker » !
je suis pour le rire et s’il fait oublier la maladie c’est encore mieux ! Mais là je n’ai vraiment pas ri !
Apparemment il semblerait qu’elles aient été au courant mais jusqu’à quel point ?
très bon weekend à vous
Je crois effectivement qu’il s’agit tout simplement d’une mauvaise com’ bien plus que d’une mauvaise action. Mauvaise, tout simplement parce que les personnes extérieures au projet ne l’ont pas compris et ont ressenti un malaise certain en visionnant cette video, je sors moi-même d’un an de traitements, je reprends des forces, mes cheveux repoussent et les « bobos annexes » se font plus rares, et ce malaise, je l’ai ressenti, moi aussi. Peut-être parce que, comme le dit Catherine plus haut, j’ai l’impression que l’on m’invite à rire des malades plutôt qu’à rire avec eux.
Quoi qu’il en soit, le principal reste que les malades semblent avoir finalement passé un bon moment et tous sont bons à prendre !
Exactement pao le fond n’est pas mauvais mais la forme est certainement plus sujette à discussion. ! L’important reste le ressenti des patients !
Dommage pour la fondation mimi :(.
très bon weekend à vous et merci pour ce commentaire qui recentre le débat 🙂
catherine
Moi non plus, je n’ai pas ri. Je trouve cela plutôt triste. L’après reste le présent. Celui qui reflète dans le miroir ce que nous sommes dès le matin et ce jusqu’au soir. Je suis aussi pour le rire mais pas pour la dérision. Même si l’on peut écarter au quotidien avec le port de prothèse capillaire cet aspect physique il y a je pense d’autres moyens. Dix minutes de rires pour revenir à notre naturel. Un ami m’a récemment envoyé la photo d’un sein en silicone. Je crois qu’il n’a pas eu conscience de sa bêtise. Je lui en veux. Ce n’est pas drôle. Il s’est excusé. On aura beau dire… je reste sur ma position. Bien à vous toutes. Ghislaine de Carli.
Merci et bon week end à vous aussi, catherine. 🙂
Peu importe, du moins pour moi, si ces personnes savaient….bon voilà! Ce qui me pose problème c’est POURQUOI? Et pourquoi ça…au sens où plus ça avance plus on fait de cette maladie et de ses « actrices » un spectacle. Pourquoi?
« Ne fut-ce qu’une seconde » … tout est dit dans le titre.
Tiens…moi aussi, j’ai refusé les photos…
L’approche qu’on a à la maladie est une histoire très personnelle. On le constate dans les différents commentaires. S’engager dans une campagne sur ce thème est toujours délicat et implique logiquement le risque de choquer certaines personnes.
Mon épouse a participé à cette belle campagne et j’en suis extrêmement fier. Elle l’était aussi avant de quitter notre monde en juillet dernier. Elle n’a jamais eu la moindre impression de s’engager dans une campagne qui allait la ridiculiser.
Absolument pas choquée par cette vidéo … bien au contraire ! Le rire et la dérision ont été mes meilleurs alliés dans mon parcours contre le cancer … Et je n’ai vu que ça dans ce projet, de la légèreté, de l’humour et l’insouciance qui nous manque tant quand on fait face à la maladie…
Bonjour a tous et toutes,
Je peux répondre a vos questions car je fais partie des personnes qui figurent sur le livre.
Oui nous étions au courant de ce qu’on allait faire, non je n’y aurais pas participé si ce n’était pas un relooking exubérant c’est effectivement ce qui nous a motivé. C’est justement pour dire que ce n’est pas parce qu’on a le cancer qu’on n’a plus le droit de rire et de s’amuser, se fut un super moment de détente l’équipe était génial et on a bien rit même mon mari a passé une perruque et on a fait des photos. Ensuite on s’est tous retrouvé pour le vernissage. L’association Mimi est très importante pour nous, il y a des moments ou on a besoin de se sentir belle, d’avoir la peau douce, d’avoir quelqu’un qui fait vos pieds car vous ne savez plus marcher dû au crevasse ou la perte de vos ongles….Avoir une psychologue qui vous comprenne car si vous parlez a votre famille vous les angoissez ect….
Mais il est vrai que chacun vit sa maladie comme il le peut mais je pense qu’il ne faut surtout pas juger si cela peut permettre a d’autre d’avoir le moral et de s’en sortir ben pourquoi pas. A chacun de voir les choses comme il le veut mais il est inutile de dire au monde entier que c’est grotesque, pensez a ceux qui en ont besoin pour s’en sortir.
Bonne soirée
Ariane
100% DE VOTRE AVIS !!!
Merci pour votre commentaire où je me retrouve à travers vos propos
Vous nous prenez pour des singes à qui on donne des cacahouètes? Lisez un peu plus haut ce que je vous ai dit en tant que participante! J’aurais presque envie de porter plainte contre vos calomnies!
Je ne vous salut pas.
Michelle Raoul, une participante
Bonsoir Kim,
Dite leur quel âge avait votre épouse et la photo qui la représente, je pense que cela va clore les débats.
Michelle une participante
Bonsoir Ariane,
Merci pour votre commentaire qui apportera un peu de lumière à ce débat…vous avez du bien vous amuser!!!
Ce qui est grotesque, c’est de juger sans connaitre toute l’histoire de cette initiative…
Et si on avait fait cette séance photos avec des personnes non malades on aurait dit quoi ?
c’est pathétique ? on se moque d’eux ?
Je pense que l’on aurait bien rit, ce n’est pas parce que l’on rajoute le mot cancer que l’on a plus le droit d’en rire…Ce sont avant tout des femmes comme les autres !!! ce message que l’on revendique tellement haut et fort pour faire changer les regards sur le cancer!!!
J’espère que cela vous a apporté beaucoup, continuez à vous faire plaisir!!!
Belle soirée
Merciiiiiiiiiiiiii Loreta !!! J’ai vécu et je vis encore cette réaction d’incompréhension lorsque par exemple je « m’expose » crâne chauve et visage de face de lune, moi qui avant la maladie refusait d’être prise en photo ! J’étais la photographe et jamais la modèle ! Ma thérapie fut de me prendre en photo au fur et à mesure des traitements et d’en faire une page « souvenir » (je fais du scrapbooking).
Moi aussi je danse au son d’une musique qui m’emporte, peu importe qui me regarde, je m’en moque, je vis l’instant présent avec mon turban sur la tête, et même je l’oublie ! VOILA pourquoi j’ai adoré cette vidéo, parce que la maladie pour la combattre il ne faut pas être amère et enfermer sur soi-même, pour la combattre il faut savoir aussi l’affronter avec une bonne dose d’humour ! Parce qu’il y a des hauts et des très bas, on se doit d’ « attraper » la moindre seconde de joie, de rire !! Je dis « bravo » aux participants de cette vidéo !! Il n’ y a rien de grotesque, j’ai vu certes de la surprise mais aussi beaucoup de joie partagée ! De bons souvenirs !! et il en faut, non ???
Merci à Ariane et à kim de votre témoignage
je n’ai absolument pas été choqué par cette vidéo et au contraire je l’ai plutot trouvée culottée . oui c’est burlesque, exubérant , époustouflant.
J’adhere completement
bonne soirée
Martine
Pourquoi autant de haine, nous sommes dans un monde libre où chacun a le droit de s’exprimer… Le cancer nous envahi de haine, de rancœur, d’injustice et il y a toujours un truc pour ne pas pouvoir oublier « le temps d’une seconde » ce crabe qui nous ronge et qui nous garde en otage… je connais le sujet non pas pour l’avoir étudié mais vécu plusieurs fois depuis 99. Au fil des années les choses changent, je constate qu’il y a une évolution depuis 99 et depuis 2007 il y a une profusion d’informations entre autre parce qu’on en parle plus, mieux et différemment et internet diffusé plus grande échelle… Il faut savoir prendre et laisser dans une information l’information, savoir prendre l’essentiel et laisser le superflu.
J’ai regardé la vidéo et lu le post de Catherine et les commentaires, dans la vidéo j’y ai vu le côté artistique, des personnages hors du temps, des personnes qui ont certainement oublié la maladie le temps d’une seconde comme moi je l’ai fait en visionnant la vidéo. J’étais ailleurs, rien qu’une seconde. Les maquilleurs et les coiffeurs ont créés des personnages d’un autre temps « pour faire oublier le temps d’une seconde » et pour montrer qu’on pouvait être quelqu’un malgré le cancer.
J’ai fini par lire lu le post de Catherine et les commentaires après avoir regardé la vidéo, je ne porte pas de jugement parce que nous sommes dans un pays libre d’expression… Ne faisons pas de Catherine la Jeanne d’Arc des temps modernes, elle finirait brûlée et ce serait dommage pour elle et pour nous..
Je n’ai pas du tout aimé , c’est grotesque , ça m’a fait penser à des clowns tristes … NOUS apprenons au décours des commentaires que ces patients étaient prévenus du déroulement de ce tournage , pas convaincue personnellement de ce concept pour retrouver l’insouciance ne serait – ce que quelques minutes …
Tout comme la souffrance et mort font partie de la vie. Faut-il arrêter de vivre sachant que nous allons tous mourir, y compris quand nous sommes malades? Nous n’avons pas le choix de « traverser ce passage » alors à mon sens autant le faire le plus légèrement possible quand c’est possible. Et cela n’enlève en rien la profondeur de ce à quoi on peut croire par ailleurs, ni la lourdeur et la souffrance quand il reviennent par là…
En réponse à mon post. Pour ma part, le cancer ne m’a pas envahie de haine, ni de rancoeur ni voire d’injustice. Je n’ai jamais voulu le faire partager à qui que ce soit et j’ai voulu le suivre seule. C’était mon combat personnel, mon cancer.Mes opérations à 300 kms de ma famille Ma chimio aussi. ainsi que les rayons.. Mon compagnon de route m’ayant quittée, mes parents âgés de 85 et 89 ans. Alors ce genre de morale ne m’intéresse pas. Je donne mon avis et je maintiens ma position.
Maintenant chacune est libre d’expression et chacune donne ce qu’elle ressent face à cette vidéo. C’est ce que je crois nous avons écrit. Il y a pour ma part d’autre façons de sourire mais il est vrai aussi que le ridicule ne tue pas. bien à vous. Ghislaine de Carli.
…en fait je voulais répondre à la réponse de Catherine suite à votre post mais j’ai l’impression que ça n’est pas possible. Alors je le fais là.
Catherine nous sommes désolée que vous ayez eu à subir ces traitements sans les soins de supports que l’on propose aujourd’hui. Et une émotion, un ressenti face à une photo ou un film vous appartiendra toujours et chacune ici je pense le respecte. Une chose m’agace dans la réponse que vous faite à Michelle ici: vous décrivez votre parcours comme très difficile, ce que nous acceptons sans rien dire, ça ne peut qu’être vrai. Vous êtes aussi cette énergie là aujourd’hui, sans doute à cause de ça malheureusement.
En revanche mon ressenti à moi en vous lisant là, c’est que votre parcours lourd, difficile, dans des conditions plus difficiles qu’aujourd’hui vous donne une certaine « autorité » ou « légitime davantage » votre vision. En tout cas c’est ainsi que je le reçois. Un côté warrior d’un autre temps que celles d’aujourd’hui n’auraient pas.
Alors devons nous jouer à qui a eu le plus mal pour être sûre d’avoir raison. Une souffrance et un ressenti (face au film) se décrivent mais est-ce utile d’évoquer votre parcours avec une connotation de plus « difficile » pour donner une validité à votre propos; ça résonne comme « je sais de quoi je parle ».
Je n’apprécie vraiment pas cet exercice là. Oui vous êtes sans doute une revenante, comme nous toutes. Et nous savons aussi de quoi nous parlons.
Alors devons nous décrire nos parcours et graduer nos souffrances pour valider ici le bien fondé de nos ressentis face à ce film. Ok:
j’a reçu le diagnostique le 25 décembre, puis vu le chirurgien le jour de mes 40 ans. Entendu (après 3 ans de FIV) que je n’aurai pas d’enfant. Puis reçu une première chimio qui m’a rendu épilleptique. Urgences pour plusieurs jours. Sous médication neuro lourde pour plusieurs années, me suis vue retirée le permis de conduire plusieurs mois, histoire d’être encore moins autonome. Puis intolérante aux facteurs de croissance donnés pendant le taxotère et enfin avec une réponse du système neurovégétatif proche de zéro: plus aucune sensations aux mains et au pieds. Au lieu de 8 chimos j’en ai eu 19. Mais je suis vivante et positive.
Au fait j’ai été soignée dans le 2 ème centre d’onco en France (par sa taille) et erreur dans le parcours, on a oublié de me présenter la coordinatrice des soins de support et les services qu’ils proposaient. Heureusement que je suis curieuse et le jour où tordue de douleur ma généraliste m’a dit qu’il existait une unité anti douleur, on m’a conduit là-bas, dans ce lieu dont on avait oublié de me parler. J’aurai vendu ma famille pour ne plus souffrir et dans la salle d’attente un homme, jeune, sous morphine à qui on venait d’annoncer qu’il n’y aurait rien à faire et qui décrivait à son ami pendant que sa compagne partait pleurer aux toilettes que même la morphine ne faisait plus rien. Et bien là, malgré toute ma douleur, je me suis sentie toute petite et « illégitime » et je me suis dit un instant que ça n’était pas ma place. Plus tard j’ai compris qu’il y a de la place pour tous dans ces unités quelques soient nos parcours quand nous souffrons. Je pense que nous avons toutes et tous nos souffrances et je peux tout entendre et être dans l’empathie avec chacun, chacun à le droit de dire et d’être triste et en colère ou dans une autre émotion, mais please, à quoi ça sert de vouloir comparer et adopter à mon sens une « position haute » par rapport à l’autre qui a souffert aussi.
De 1 à 10 qui à le plus raison quand on parle de souffrance et de parcours difficile? Saluons les progrès et actes de bénévolats, associations auxquelles vous n’avez à l’époque pas eu accès.
Et si vous pensez que la fondation fait un travail formidable dont malheureusement vous n’avez pas bénéficié, pourquoi ne pas commencer par le dire et valoriser leurs efforts avant de dire que vous trouvez qu’ils se sont « à votre avis » planté sur ce coup?
Et que le film n’atteint pas l’objectif envers « tous les spectateurs » dont vous parlez? Est-ce que ça existe l’hunanimité dans ce domaine?
Au moins il existe et n’existait pas il y a des années quand vous étiez suivi.
Saluons ça et oui, entendons qu’il ne nous parle pas de la même façon à toute. Et offrons la possibilité de faire mieux la prochaine fois comme vous le faite après avoir critiqué en proposant une autre version possible du film,ça c’est constructif!
On peut toujours faire mieux, alors saluons ceux qui s’y collent. Chercheurs, médecins, accompagnant, bloggeuses… et qui ont aussi le droit, selon certain, de se planter.
Aller vers l’excellence, et éviter d’être trop vite dans le jugement « je sais de quoi je parle », please.
Bon week-end!
Merci pascale
Juste une chose : je répondais à Michelle qui supposais que nous (je) n’étions pas légitime justement parce que nous (je) n’avions pas vécu le cancer. Il n’y a pas de petits cancers il n’y a pas de gradation dans la souffrance je suis la première à le dire.
Je suis désolée que mes propos aient été mal perçus. Je ne voulais en aucun cas blesser qui que ce soit ni générer autant d’agressivité. Bon weekend à vous
Bonjour,
Je comprends vos propos Catherine mais ils me mettent mal à l’aise. Finalement il semble que vous ayez une image bien définie de la dignité d’une personne. Les personnes ne deviennent pas des objets et le fait que l’apparence physique diffère lorsque la maladie est là, ne fait pas que nous perdrions notre dignité. Ce sont les regards, la façon dont on traite les malades parfois, les personnes âgées qui leur RETIRENT leur dignité.
Pour moi, qu’elle soit chauve, travestie, juste maquillée naturellement, à l’aube ou à la fin de sa vie, une personne reste absolument digne, c’est à dire un être humain à respecter.
Ces personnes sont dignes et ont souhaité se prêter à ce qui est un jeu, « une seconde d’insouciance ». parce qu’elles sont malades, elles n’auraient pas le droit à un éclat de rire ??
Cependant la manière dont la vidéo est faite est maladroite et si on ne la regarde pas jusqu’au bout, on pourrait être amené à avoir ce type de réaction.
Bien à vous et merci pour votre formidable travail, même si ici je ne paratge pas votre point de vue.
Fred
Bonjour
Je suis du même avis que Catherine , à la première lecture de la vidéo , j’ai eu une réaction négative, je me suis dit : pourquoi les grimer de la sorte, il aurait peut être fallu informer le lecteur que cela pouvait être une farce et vous vous vouliez bien relever le défi pour rigoler et oublier la maladie. Mais on a la sensation, à vos premières réactions , que vous exprimez plus la désopilation que la franche rigolade …bon après elles en rient, mais ….n’est-ce pas guidé??? et après on a l’impression que l’on se moque d’elles…
dommage , mais cela m’a dans un premier temps mise mal à l’aise.
je ne comprends pas votre agressivité Michelle et votre emportement , chacune ici donne sa perception , je ne vois pas où est le problème ….
une vidéo qui aurait mérité d’être expliquée plus clairement à mon avis… Je n’ai pas aimé non plus , je me suis expliquée un peu plus loin …
Bonjour à vous tous,
Je suis également une participante et comme Michelle, je ne vous comprend pas du tout!
On était au courant que nous allions être maquillées et porter une perruque « originale ». On a fait cela pour pouvoir partager ensemble une moment de rire malgré notre maladie. Je suis vraiment heureuse de l’avoir fait !!!!! Je remercie encore (et je ne le ferai jamais assez) la Fondation Mimi qui prend soin de nous alors que nous sommes dans le creux de la vague. BRAVO et mille mercis à la Fondation Mimi.
Je me sens nullement ridicule en me voyant sur cette vidéo, bien au contraire, je me suis sentie une personne qui sait encore rire et s’amuser dans la vie!!!!
Bon week-end 🙂
FABIENNE
pour ma part aussi
Bravo Fabienne!!! Continuez à partager votre insouciance et votre joie!!!
Vous étiez toutes très rigolotes!!! c’est ça, la vrai vie…
Bonjour Michelle,
L’essentiel est que cela vous ai apporter quelque chose à vous, que vous vous soyez fait plaisir et que la fondation est pu grâce à vous toutes récolter des fonds pour aider et faire avancer la recherche contre le cancer.
Gardez les beaux commentaires qui vous donne de la joie et du baume au cœur et laissez de coté les autres, ils ne vous apporteront rien (et si cela ne vous apporte rien, pourquoi s’en encombrer l’esprit).
Vous étiez toutes formidables et rigolotes!!!
Gardez votre sourire, et continuez à vous faire plaisir…
Une vidéo en demi-teinte (peut-être que le montage était maladroit). Le rire et la dérision se font ressentir mais il y a eu une petite gêne.
Merci aux participants d’avoir commenté et ainsi éclairer un peu plus ma chandelle. Du moment qu’il n’y est pas de tromperies, tout va bien. Participer à un tel projet de relooking, c’était osé, bravo à tous !
Merci Fabienne, je trouve que vous êtes toutes formidables dans cette vidéo. Il y a des centaines et des centaines de post partout sur le net qui vous saluent et vous félicitent de cette initiative. Continuons de nous amuser continuons de rire continuons de vivre.
Merci Vero…..Je suis une participante et je vois que toi, tu as tout compris .
FABIENNE
D’accord Pao, je souscris à votre analyse.
Bien résumée.
Marie-Edith Dauguet
Bonjour
Pour ma part ,je ne suis pas choquée ,si toutes ces personnes étaient daccord pourquoi pas quelquefois se changer les idées ça fait du bien et elles avaient l’air de bien rigoler quand elles ont découvert leurs photos bravo il fallait oser
Bonsoir à tous
Plutôt que de répondre à chacun de vos commentaires, j’ai préféré m’expliquer dans un billet qui est consultable en suivant ce lien : https://catherinecerisey.wordpress.com/2013/12/08/droit-de-reponse-ne-serait-ce-quune-seconde/
Je clos donc les commentaires sur ce billet-ci et nous pourrons si vous le désirez continuer une conversation que j’espère plus apaisée sur le billet en question.
Très bonne soirée à tous
Catherine