cancer du sein chez les femmes jeunes – quelles solutions?
Plus de 50 000 nouveaux cas de cancer du sein diagnostiqués en France chaque année, mais combien de femmes jeunes? C’est une des questions abordées lors du dernier congrès de la Société française de Sénologie et de Pathologie mammaire (SFSPM) qui s’est tenu à Strasbourg la semaine dernière.
Et dans un premier temps, à quel âge est-on jeune? Moins de 30, 40, 50 ans? Si l’on tient compte de la tranche d’âge qui bénéficie du dépistage systématique en France, à savoir entre 50 à 74 ans, on peut considérer être agée au delà de 74 ans et jeune avant 50 ans 🙂 . Quels sont donc les chiffres dont nous disposons : 2% surviennent avant 35 ans (823 cas estimés en 2005), 7% en dessous de 40 ans (1.565 cas entre 35 et 39 ans), le taux est d’environ 20% pour les femmes entre 40 et 49 ans (8.211 cas en 2005). Soit près de 30% de femmes « jeunes » et ce chiffre serait en hausse régulière depuis plus de 20 ans.
Grâce à ce congrès, on sait également que le cancer du sein chez ces femmes, considéré comme rare, est diagnostiqué très souvent avec retard. Pourquoi ? Et bien, ne pensant pas avoir affaire à une pathologie grave et, en dépit souvent de l’insistance des patientes, les médecins ont tendance à retarder les examens nécessaires. « Attendons vos règles », « c’est certainement un kyste bénin », « vous n’avez pas d’antécédent dans votre famille »… , entend-on trop souvent. Des semaines voire des mois de perdu, alors que l’on sait que plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chances de « guérir ».
C’est une des raisons pour lesquelles on constate malheureusement aussi, que les cancers du sein chez les femmes de moins de 50 ans sont plus agressifs, souvent de taille plus importante et avec des envahissements ganglionnaires plus fréquents ! Un plus grand risque de récidive a également été évoqué par les médecins présents à Strasbourg. Conclusion un taux inférieur de survie pour ces femmes par rapport à leurs aînées (83% contre 89%).
Alors que faire, quelles sont les solutions ?
Le dépistage individuel et l‘autopalpation :
A l’heure actuelle , ce sont les seules armes dont les femmes disposent. Une mammographie est partiellement remboursée par la Sécurité Sociale, mais est aussi prise en charge par les mutuelles pour peu qu’elle ait été prescrite par un médecin. Malheureusement, tout le monde n’a pas une assurance complémentaire et l’examen coûte quand même entre 66 et 130 euros, voire plus dans certains cabinets de radiologie. Pour l’instant, les cancérologues préconisent, pour les femmes ne présentant pas de facteurs de risque familial, une mammographie de référence à 40 ans suivie d’une autre à 45.
Parallèlement l’autopalpation est également importante et en aucun cas optionnelle: chaque mois, à distance des règles, c’est un geste simple qui peut sauver des vies. L’examen radiologique ne dispense pas de s’examiner soi même : un cancer agressif peut se manifester entre deux contrôles. Rappelons que bon nombre de femmes découvrent elles-mêmes une boule suspecte par hasard sous la douche.
L’éducation des médecins :
C’est un point extrêmement important qui a été soulevé lors du congrès. Oui le cancer existe chez la femme jeune et tant que la suspicion de malignité n’est pas absolument écartée, il faut continuer les investigations. Il faut arrêter de renvoyer ces femmes inquiètes chez elles en refusant de croire au pire et prescrire les examens nécessaires. Tant pis pour ceux qui le sont pour rien. Il est trop grave d’envoyer à la mort de jeunes femmes, jeunes mères, jeunes épouses par négligence ou par entêtement.
Le dépistage systématique avant 50 ans :
Bien sûr vous l’attendiez 🙂 . Et je pense en effet, qu’une des solutions se trouve bien là. Bien entendu, il n’est pas question de le réclamer pour toutes les femmes de moins de 50 ans, ce serait irresponsable. Mais je rappelle que près de 20% ont entre 40 et 49 ans ! Ne pourrait-on pas imaginer les inclure, elles aussi dans ce programme? Malheureusement, celui-ci a de nombreux détracteurs lesquels invoquent maintes et maintes raisons : trop cher, peu fiable, anxyogène, désintérêt au fil du temps, nocivité des rayons, faux positifs et faux négatifs ….
Le coût : n’est-il pas plus cher, au bout du compte, de soigner des cancers avec des traitements lourds et, tout le monde le sait, extrêmement onéreux, plutôt que de refuser le remboursement à 100% de mammographies ? Cette prise en charge totale permettrait à toutes d’y avoir accès. Il n’est pas acceptable, en 2010, d’invoquer les raisons économiques quand il s’agit de milliers de vie !
La fiabilité : Les seins de ces femmes sont denses et les mammographies difficiles à interpréter, soit. Mais de ce fait, n’ aurait – on pas intérêt à leur faire bénéficier des avantages de ce dépistage : à savoir, contrôle qualité des radiologues et surtout la double lecture des clichés qui optimiserait la fiabilité des résultats ? Rien n’empêche de prescrire également une échographie dans ces cas précis.
Le stress des contrôles : que sont quelques jours ou semaines d’attente, angoissante il est vrai, face à un cancer qui croit à grande vitesse en silence et va jusqu’à tuer ?
Le désintérêt des femmes : Il faut dire que le taux d’adhésion au dépistage des femmes entre 50 et 74 ans est déjà très décevant. Seulement 50% d’entre elles environ se rendent à l’invitation reçue à domicile. La solution serait peut être de doubler cette lettre d’une prescription médicale rédigée par le médecin traitant. Ce dernier a un rôle important à jouer et, à l’instar de ce qui est pratiqué pour le dépistage du cancer colorectal, il peut rappeler aux patientes l’intérêt de cet examen. Cette ordonnance et la conversation lors du rendez-vous pourraient inciter les femmes à s’y rendre.
Nocivité de la mammographie : elle irait jusqu’à provoquer certains cancers. Mais le fait de faire un examen tous les deux ans a prouvé son innocuité, puisque on le prescrit aux femmes plus âgées ! Il a été établi que le rapport bénéfice/risque est au profit du dépistage pour peu que vous soyez dans la tranche d’âge requise. Cet examen, commencé 10 années plus tôt, deviendrait donc risqué pour les plus jeunes ? Mais alors, quid des femmes déjà atteintes qui ont, comme moi, un contrôle rapproché une fois par an et ce, tout au long de leur vie ? Est- ce à dire que l’on nous fait prendre le risque de déclencher un nouveau cancer ? 😦
Enfin, faux positifs (une tumeur bénigne diagnostiquée comme cancer et donc traitée pour rien) et faux négatifs (une femme qui partirait rassurée à tort) ne sont que « faux problème » : Les femmes de 50 à 74 ans ont elles aussi, un risque de mauvais diagnostic et pourtant on choisit de les dépister en dépit de cette marge d’erreur malheureusement inévitable.
Pour conclure, j’aimerais dire et redire ici, que le dépistage quel qu’il soit ne fait que détecter un cancer déjà présent. Il ne l’évite pas et n’est donc pas un outil de prévention. Cette dernière est LA solution. Encore faut-il que l’on connaisse vraiment les causes de cette pandémie et malheureusement, nous n’en sommes pas là. Mais ceci fera certainement l’objet d’un prochain billet :-).
Source : AFP
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Comment évaluer les raisons pour lesquelles, par exemple, les femmes contractent des cancers du sein ? La science matérialiste et rationaliste commet l’erreur de vouloir uniquement trouver les causes des cancers dans la (seule) matérialité : le préjugé organiciste. De plus en plus de scientifiques comme le célèbre Pr Jean-Luc Montagnier prix Nobel de médecine 2008 pour sa co-découverte du VIH (SIDA) – en est « arrivé à la notion de « champ oxydant » ». Dans « l’addition des phénomènes créateurs de stress oxydant », il inclut des « facteurs psychologiques » et précise que « le système immunitaire lui-même est affaibli par les problèmes de stress psychologique ».
La science conventionnelle est dans l’erreur quand elle parle de facteurs de risques (matériels) ; c’est ce qu’a prouvé, il y a près d’un demi siècle, la remarquable étude statistique du Dr Michel Moirot (1912-1997) (4000 cas étudiés) qui s’est occupé d’identifier le nombre de cancéreux dans des milieux très peu pollué et auprès de personnes à l’hygiène vie remarquable : les religieux des monastères et couvent.
IL a pu ainsi montrer qu’il y avait un pourcentage plus élevé de décès par cancer, chez les cloîtrés, hommes et femmes ; par exemple, les femmes contractaient plus de cancer du sein et jusqu’à neuf fois plus de cancer du larynx que les autres femmes (lesquelles sont sujettes pourtant à des tas de prétendus « facteurs de risques » tels que produits par une hygiène de vie nettement moins favorable et un environnement plus pollué).
Le célèbre Dr Henri Laborit (1914-1995) avait pu aussi constater que les malades mentaux comptaient parmi ceux qui développaient le moins de cancer : leur maladie leur permet en quelque sorte d’échapper à un trop grand stress, générateur de maladies.
En revanche, de mauvaises conditions d’hygiène alimentaires par exemple, font se développer les cancers du sein qui en d’autre circonstances ne se seraient pas développé, comme en témoigne les chinoises qui ne consommaient pas les produits laitiers à l’inverse des femmes de Hong-Kong qui elles développaient la « maladie de la femme riche » (cancers du sein).
Plus de détails sur http://www.retrouversonnord.be/Sante_le_Figaro.htm#sein
J’ai eu l’immense chance, à 34 ans, d’avoir un généraliste qui a réagi immédiatement et m’a envoyé aussitôt faire écho et mammo. Deux jours après j’en sortais avec une classification ACR5 (cancer).
J’ai aussitôt eu une oncologue et une gynécologue qui ont tout fait pour que tout soit fait très vite, il y avait urgence. Ma tumeur faisait plus de 3 cm chez le médecin, presque 5 cm 1 semaine après et 6 cm au moment de ma 1ère IRM, un mois après, juste quand j’avais commencé les chimios. J’avais déjà 4 métas dans le foie, assez grosses mais mon foie était encore en état de supporter les chimios.
Sans la rapidité de ces trois personnes, sans leur sentiment d’urgence, je ne serais certainement plus là aujourd’hui. Mon cancer est très agressif et sans cette réponse, on n’aurait pas réussi à le mater puis à l’anéantir.
Je sais hélas que tous les médecins ne réagissent pas ainsi et aident le cancer à se propager par leur incompétence.
Mon médecin ne connaissait pas herceptine, ses effets… Il s’est formé sur le tas et avec mes infos et celles de mon oncologue. J’ai encore souvent des réactions de panique si je consulte un médecin en vacances lorsque je lui dis que je prends herceptine. Ils n’osent plus rien me prescrire…
J’ai aussi vu hélas des femmes passer les mammo où le radiologue ne voit rien d’inquiétant. Quelques mois après, lorsqu’elles sont sous chimios, d’autres radiologues leur ont certifié que pourtant on voyait bien sur ces clichés de quoi s’alarmer.
Je sais que nos médecins et radiologues ne sont pas égaux, c’est extrêmement important de bien les choisir et pas le premier le plus proche de son domicile ou de son boulot ou parce qu’il reçoit un jour qui nous convient…
Hélas les bons sont très demandés, il faut 6 mois pour obtenir un rdv avec ma gynéco mais s’il y a urgence, elle vous prend dans la journée. Cette réactivité sauve des vies tous les jours et je leur en serai reconnaissante toute ma vie.
Oui Catherine
Je pense que la clé ne réside pas dans la mammo systématique mais dans l’éducation de médecins généralistes et gynécos pour que 100% d’entre eux adopte la bonne attitude face au moindre signe douteux. A nous aussi de prendre conscience, d’apprendre et de faire passer le message que ça n’arrive pas qu’aux autres et pas que après 50 ans. Je pense que quelque soit l’âge la mammo devrait être remboursée à 100% à partir du moment où elle est préscite et bien sur associée à l’échographie indispensable sur les siens denses des femmes jeunes.
Merci pour ce post
tout à fait d’accord avec Isabelle:les médecins et radiologues ne sont pas égaux; je l’ai vérifié à mes dépens!tumeurs indécelables à la palpation et aux mammos régulières, je change de radiologue et au 1er cliché apparaissent 2 tumeurs et atteinte ganglionnaire;j’ai 67ans et j’avais 37ans quand j’ai alerté mon médecin traitant de douleurs à ce sein mais il n’y avait pas d’antécédent familial et le cancer ne donne pas de douleurs,peut-on être sûr de la véracité de ces affirmations? j’en doute fortement.A mon avis ,l’IRM est l’examen le plus valable mais trop cher.Souhaitons à la recherche d’avancer à grands pas pour faire reculer ce fléau!
vraiment interessant ton article Catherine.
ça fait étrange de se sentir dans les cas « rares ». J’avais 25 ans quand ça a commencé(44 à présent). Et comme cet intru s’est pointé pendant ma grossesse, chaque mois ma gynéco palpait. Et vu l’évolution trop rapide un mois plus tard d’une « boule » assez courante dans mon état, ponction, mammo et biopsie, tout s’est fait en moins d’une semaine. A l’époque (cette « vue » a un peu changé depuis), on m’avait dit que l’idéal pour moi, serait la ménopause. Je n’ai su que 13 ans plus tard -et c’est surtout pour ça que je laisse ce message!-, quand je me suis fait retirer, à ma demande, les ovaires pour simplifier mon hormonothérapie, que pour la première fois ils arrivaient voir quelque chose sur mes mammos !!! Au moins une mammo par an, voire plus, sans jamais avoir vu grand chose. La radiologue complétait systématiquement d’une echograpie, mais jamais je n’avais su qu’ils ne voyaient rien aux mammos.
Donc inutile ? pourquoi pas juste l’échographie ?
Il y a 2 ans, on m’avait proposé une consultation oncogénétique. Sans antécédent et avec une vue à l’époque qui ne laissait pas penser à une raison génétique, l’évolution des recherches laissait maintenant penser que peut-etre…
bref, j’accepte l’analyse de mes gènes avec établissement de mon arbre généalogique.
Conclusion 2 ans plus tard, l’analyse n’a pas réussi à mettre en évidence la cause du cancer du sein développé à âge jeune.
Ils conseillent toutefois à ma fille de bénéficier d’une palpation bi-annuelle des seins associées à une écho mammaire, annuelle… à partir de l’age de 20 ans, puis mammos annuelles à partir de 30 ans.
à peu près idem pour mes nièces, sans les échos entre 20 et 30 ans.
Ma fille va sur ses 20 ans, elle vient de commencer une contraception orale, avec l’accord de mon oncologue et du médecin d’oncogénétique. Et finalement, de lire ton article, j’aurais presque envie de conseiller aux jeunes femmes de penser à cette contraception, ne serait-ce que pour le suivi par gynéco qui palpera régulièrement, avec complément d’échographie -matériel qu’elle doit avoir dans son cabinet- à la moindre hésitation.
Même si je me demande si ce cancer n’est pas une conséquence de ma prise de pilule… (ça aussi ça a beaucoup évoluer depuis !)
Mais ce lien avec la gynéco aide à se rassurer sur les « possibles ». Enfin je crois…
Petite devinette :
Combien coûte une mammographie ? Demandez autour de vous. J’ai posé la devinette à mon chéri, il a répondu : « 350 euros ?… »
Et vous, que diriez-vous ? Allez, faites votre estimation…
18,63 euros.
Naaaaan !
Et si ! (cf mon relevé sécu de la semaine dernière)
« Encore faut-il que l’on connaisse vraiment les causes de cette pandémie » : oui, Catherine et à ce sujet qui a lu « Comment enrayer l’épidémie des cancers du sein » du Pr Joyeux, et qu’en pensez-vous ?
@ Dan qui écrit : »Encore faut-il que l’on connaisse vraiment les causes de cette pandémie »
Les techniques de dépistage des cancers ont permis de révéler plus de cancers qu’on ne pouvait le voir précédemment et de plus en plus vu le recours de plus en plus fréquent au dépistage.
Il n’y a donc pas de « pandémie » ! C’est encore une croyance véhiculée par la science médicale dans sa partir matérialiste et dogmatique.
Dans le monde animal et donc aussi chez les humains, beaucoup de cancers se résolvent sans qu’on s’en aperçoive (confirmation de ce que m’ont fait des médecins légistes sur base d’autopsie pratiquées : constatation de calcifications et d’enkystements et autres témoins indéniables de cancers guéris).
Bonjour à tous et merci pour vos commentaires 🙂
@ Baudouin : malheureusement, permettez moi de penser que ce n’est pas si simple et d’autres études que celles que vous citez (d’éminents chercheurs j’en suis persuadée :-)) ne vont pas dans le même sens. Aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire que le cancer est multifactoriel – il est certain que le stress, l’aspect psychologique ont un impact mais pas seulement, ce serait trop simple. Bon nombre de mes amies, de femmes en général vivent de façon trépidante entre famille et travail, stressées, épuisées par leur multi taches quotidiennes et ne déclenchent pas pour autant une grave maladie !
Quant à la nutrition, elle fait beaucoup parler d’elle, on cherche désespérement…. Je pense pour ma part, que manger équilibré, sans excès ni rationnement, comme le faisaient nos aieux, est gage d’une bonne santé.
Quant à votre deuxième commentaire j’avoue être en total désaccord avec vous. D’une part il y a pandémie quand on sait que 52 000 femmes par an sont touchées en France et 11 000 en meurent. Nous n’avons pas la même définition de ce terme. Pour les cancers trouvés lors d’autopsie, si je suis certaine qu’un cancer comme celui de la prostate peut être indolent et ne pas tuer, je n’y crois absolument pas en matière de cancer du sein, excepté peut être pour des cancers in situ, chez des femmes âgées, qui décèderont d’autres causes avant que la maladie fasse son oeuvre.
@Isabelle : tu as parfaitement raison. il y a de bons médecins et des mauvais, comme chez les plombiers ou tout autre métier. Malheureusement, c’est beaucoup plus grave dans cette profession :-(. Je recommande toujours, en cas de doute, de demander un deuxième, voire un troisième avis. C’est ce que j’ai fait et bien m’en a pris, puisque le premier m’envoyait droit à l’échafaud :-(.
@Méli : je ne sais pas ou tu vas te faire faire tes mammo, (dispensaire, CHU?) mais, à Paris, je n’ai jamais vu un cabinet de radiologie en ville prendre une si petite somme pour cet examen :-(. Pour ma part, mes examens sont remboursés 130 euros à 100%.
@Dan : je n’ai pas lu le livre dont vous parlez, mais je tiens juste à dire qu’il me semble que le Pr Joyeux n’a pas très bonne presse auprès des milieux de la cancéro,
@Brume : j’ai fait le test génétique aussi qui est revenu négatif. Mais, comme me l’a précisé l’oncogénéticienne, ce test n’est valable qu’à l’instant T, en l’état actuel des connaissances. Ma fille et mes nièces seront donc aussi extrêmement suivies. Je ne sais pas si je ferai prescrire la pilule à ma fille préférant d’autres moyens contraceptifs et n’étant pas tranquille sur le sujet non plus. Par contre il est évident, qu’un suivi gynécologique commencé tôt ne peut être que bénéfique.
aux autres : encore merci pour vos commentaires que je lis toujours avec autant de plaisir
Très bonne fin de journée à tous
Catherine
@ Catherine : qui écrit : « malheureusement, permettez moi de penser que ce n’est pas si simple et d’autres études que celles que vous citez (d’éminents chercheurs j’en suis persuadée ) ne vont pas dans le même sens ».
Merci de citez ces chercheurs qui « ne vont pas dans le même sens »
« Aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire que le cancer est multifactoriel – il est certain que le stress, l’aspect psychologique ont un impact mais pas seulement, ce serait trop simple. »
Le cancer comme toute autre maladie est multi factoriel mais une des ses composantes sine qua non est d’ordre psychique !
Ce que j’ai livré au sujet de la « maladie de la femme de Hong-Kong » montre que bien évidemment le cancer a peu de chance de se développer d’une manière dramatique lorsque le « terrain » individuel est sain (cf. http://www.retrouversonnord.be/terrain.htm ).
« Bon nombre de mes amies, de femmes en général vivent de façon trépidante entre famille et travail, stressées, épuisées par leur multi taches quotidiennes et ne déclenchent pas pour autant une grave maladie ! »
La composante stress n’est à prendre en considération qu’en situation de SURstress, dans un certain isolement, sans expression des ressentis ou émotions associées et qui a duré un certain temps (cf. l’expérience célèbre expérience et incontestée du Pr Henri Laborit : l’inhibition de l’action dans ce qu’elle n’a pas permis ni d’agir ni de fuir une situation conflictuelle entraîne des maladies ( http://www.retrouversonnord.be/InhibitionActionLaborit.htm )
MATIERE A REFLEXION :
« Quant à la nutrition, elle fait beaucoup parler d’elle, on cherche désespérément…. Je pense pour ma part, que manger équilibré, sans excès ni rationnement, comme le faisaient nos aieux, est gage d’une bonne santé. »
Dans ce que cela favorise la qualité du « terrain » comme démontré plus haut.
Laborit écrit encore que « (…) pour faire une infection ou une affection néoplasique [Ndlr : cancer], il ne suffit pas d’un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi. On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement. Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l’individu qu’ils atteignent. (…) Nous sommes les autres, c’est-à-dire que nous sommes devenus avec le temps ce que les autres – nos parents, les membres de notre famille, nos éducateurs – ont fait de nous, consciemment ou non. Nous sommes donc toujours influencés, le plus souvent à notre insu, par les divers systèmes dont nous faisons partie. »
« Des études cliniques, effectuées sur des malades dont on a pu établir tous les antécédents biographiques, ont montré l’existence d’un rapport chronologique entre l’évolution de leur maladie et les événements retentissant sur leur vie affective. La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress. » (A. BECACHE– Psychologie Pathologique, Abrégés Masson, 10ème édition, 2008, p. 237).
« C’est la médecine tout entière qui doit s’ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH : « Toute maladie relève à la fois de l’esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu’on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu’il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste. » (Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16).
Après avoir examiné plus de 20.000 patients au cours de sa carrière, le docteur Thomas-Lamotte, neurologue français, a développé une approche différente du symptôme de ses patients : pour lui, la plupart des maladies que nous développons ont pour origine une émotion inavouée. L’expression populaire « s’en rendre malade » trouve dans ce livre sa plus belle illustration avec les clés pour décoder nos déceptions, nos conflits larvés… et comment les empêcher de se traduire somatiquement. (Sa riche expérience agrémentée de faits précis est relatée dans son livre : « Et si la maladie n’était pas un hasard »).
Merci baudouin de votre longue réponse,
je vois que nous sommes en total désaccord sur bien des points et je pense que mon blog n’est pas le lieu idéal pour converser autour de ce sujet…. Vos citations, vos liens ne m’ont pas convaincue.
Merci d’être venu dans mon univers qui manifestement n’est pas le votre.
Bien à vous
Catherine
Catherine, je crains que vous ne soyez contaminée par le dogme scientifique matérialiste et je ne pux que vous inviter à ouvrir vos horizons ; voici encore les citations que je suggère à votre méditation :
Dr Thierry Janssen, (in “La maladie a-t-elle un sens ?”, p. 156) : La tentation du scientifique est […] de nier la véracité des faits sous prétexte que ceux-ci ne s’expliquent pas à l’aide des acquis de la science.
Pr René Dubos (in « Mirage de la santé » p. 130) inventeur du premier antibiotique :
« L’homme d’aujourd’hui souhaite des miracles autant que celui d’autrefois, et s’il n’adhère à aucun culte religieux, il sacrifie sur l’autel de la science. Cette foi contribuera toujours à donner à la médecine l’autorité du sacerdoce […] »
Dr John Eccles (1903-1997), prix Nobel de physiologie et de médecine en 1963 :
« Ils [la majorité des scientifiques] ont été formés à l’école du matérialisme. C’est un moule extrêmement rigide composé d’un ensemble de dogmes qui ne sont pas forcément expliqués scientifiquement ! Par exemple, affirmer que notre exis-tence n’est qu’un assemblage biologique, sans essayer de comprendre tout ce qui n’entre pas dans ce cadre – sous prétexte que ce n’est pas « scientifique » – est un dogme, pis, une superstition ! La science est pleine de superstitions, de croyances de toutes sortes… » (Revue française Psychologies, n° 100 – Le Dr Eccles a reçu le prix Nobel pour la découverte des processus chimiques responsables de la propagation de l’influx nerveux (synapse).
mon cher Baudouin,
Voici le dernier commentaire que je ne modérerais pas sur ce blog…. je reste avec mes convictions et vous les votres…
Bonjour,
Je reviens aujourd’hui pour consulter le blog après une longue absence, suite à une grosse fatigue et une certaine déprime. (ça va mieux.)
Je confirme ce que certaines d’entre vous disent : des médecins peuvent parfois passer à côté du diagnostic à l’examen de la mammo chez des femmes jeunes, surtout quand les seins sont mastosiques. J’en ai fait l’amère exprérience : à 46 ans, 2 ans après 1 mammo où l’on m’a dit que tout va bien (simple présence de kystes), un autre radiologue trouve une tumeur de 4 cm qui se développait depuis 5 ans environ… Les « kystes » n’en étaient pas. Il m’a dit que s’il avait vu la mammo précédente, il n’aurait pas hésité à faire une biopsie.
J’avoue que je croyais naïvement que n’importe quel radiologue était capable de déceler la présence d’une tumeur… Et j’ai eu le tort d’aller consulter un radiologue qui n’est pas spécialisé dans le dépistage… et cela pour de simples raisons de commodité concernant les horaires…
J’ai retenu la leçon.
Par ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi on ne privilégie pas systématiquement une échographie plutôt qu’une mammo quand les seins sont très denses. Question de budget ?
clinique privée.
J’avoue être très surprise et par mon tarif peu élevé, et par l’écart dingue avec le tien.
Je vais dans une clinique.
Je précise que je n’ai pas donné le prix de l’écho ici, mais juste la mammo. (40 et quelques pour l’écho par contre)
c’est inoui ces différences de prix :-(… Quand je cherche je trouve comme prix le plus bas 66 euros mais pas en ville, en hôpital… alors dans une clinique privée ! Comme quoi il faut se renseigner avant de faire procéder à l’examen….
Néanmoins je corrige ! merci belle Méli en tout cas 🙂
Bonjour Isabel,
je suis contente que tu ailles mieux :-). j’imagine que l’échographie n’ est pas prise en compte uniquement pour une question de budget ! il faut absolument faire faire les deux en cas de seins denses et/ou de clichés difficiles à lire ; l’échographiemalheureusement, n’est à elle seule pas suffisante :-(.
Porte toi bien et prends soin de toi
a très vite
Catherine
Avant d’élargir la tranche d’âge du dépistage systématique, ce serait déjà bien que les comportements individuels évoluent avec leur temps (malheureux en terme de chiffres).
Du côté médecins : être autant en alerte face à une femme de 20 que de 80 ans. J’ai entendu le Dr Anne Lesur lors d’un colloque énoncer : « tout nodule chez une femme jeune DOIT faire la preuve que ce N’est PAS un cancer ». Voilà qui me semble très juste…
Côté femme : être informée. Le seul facteur de risque qui soit avéré pour risquer un cancer du sein, c’est d’être une femme.
Bref débanaliser.
De mon côté, j’ai eu la chance de tomber sur une gynéco du genre du Dr Lesur. Entre le doute et l’opération il ne s’est passé « que » 2 semaines.
Pour revenir au prix d’une mammo, oui, il faut se renseigner, mais enfin, moi, c’est parce que ma généraliste m’a précisément donné le nom d’un radiologue. Bref, on revient à ce qui est dit plus haut, il ne faut pas prendre le premier venu…
Bises
Je dois dire que je n’ai aucune idée du prix de ma mammo dans « mon » Centre Régional de Lutte Contre le Cancer ( http://www.centregauducheau.fr/ ). j’y suis prise -ici comme ailleurs d’ailleurs- à 100% et ne reçois ni facture, ni info de remboursement au CRLCC. C’est la secrétaire de mon oncologue qui gère toute prise de rendez vous, pour tout genre d’examens, chez eux ou ailleurs selon disponibilité et urgence. Donc est ce que ces prises en charge sont directement gérées par ce centre spécialisé ? interessante question…
(et coté prise de pilule pour ma fille, je dois dire que comme toi, je n’étais pas trop « pour », mais notre médecin y a surtout vu un moyen de soulager d’un cycle irrégulier, et souvent douloureux. Donc c’est en test pour l’instant)
je t’embrasse, et te soutiens contre ce monsieur qui vient ici juste pour être critique en reprenant toutes tes phrases et faire opposition.
😉
bonjour à toutes,
Je viens confirmer ce qu’a dit isabel puisque dans mon cas, j’ai fait une mamographie en octobre où rien n’avait été décelé. J’ai 44 ans et en janvier, j’ai découvert une boule dans mon sein par le plus grand des hasards. je me dis que j’ai eu beaucoup de chance car la tumeur faisait moins de 2 cm. Je me suis dit que si j’avais attendu la prochaine mamographie, 2 ans après, la petite tumeur serait devenue beaucoup plus grosse ! en fait, il aurait fallu faire une échographie, ce que n’a pas jugé utile le radiologue à ce moment là.
Donc, oui au dépistage mais encore faut-il aller voir des gens compétents.
Mais, c’est vrai que 44 ans était jeune pour avoir un cancer du sein. Pour une fois, que l’on dit qu’on est jeune à 44 ans, c’est toujours agréable !!!!
bonne journée à toutes
laurence m, nouméa
Bonjour à toutes
@Brume : merci 🙂 je pense que ce Monsieur n’a vraiment pas sa place ici ! Pour la pilule, ça se discute… C’est juste sa prise prolongée qui est remise en cause et elles sont vraiment microdosées par rapport à celles qu’on ingurgitait à notre époque.
@Laurence : oui 44 ans c’est très jeune, je te le confirme et pas seulement en matière de cancer du sein ;-).
Merci à toutes de vos commentaires et excellente journée
Catherine
Ton article et tous les commentaires sont passionnants. Ainsi je suis dans les 7%, toute jeune donc;-))
Je suis bien d’accord:
– inégalité dans le dépistage, qui dépend, j’en tremble aussi, de l’expérience du radiologue
– nécessité d’un dépistage bien plus précoce; en témoigne la différence de mortalité entre Suisse romande et alémanique. Côté francophone, cancers soignés plus tôt car dépistés plus sytématiquement; côté alémanophone, plus tard…. je vous laisse deviner de quel côté de la frontière linguistique le cancer du sein fait plus de victimes;-((
– le cancer est multifactoriel, c’est clair.
Pour autant il y a une PANDEMIE, notre mode de vie, notre longévité en sont les causes entre autres.
– jamais eu autant de cas chez les femmes jeunes, pour moi la pilule pour nos filles, j’hésite!
Anecdote: nous avions réfléchi à ce que notre chatte porte une fois des chatons et qu’on la stérilise après. mais les chaleurs étant insupportables pour tout le monde ,-)), j’ai demandé à la vétérinaire la pilule en attendant qu’elle soit mûre pour être maman. Eh bien, je vs le donne en mille: les injections d’hormones chez la chatte (piqures ts les 3 mois plus faciles à faire que de lui faire ingérer la pilule tous les mois)favorisent les tumeurs mammaires et utérines, dixit la véto. Mais pas la pilule chez la jeune fille, d’après la gynéco de ma fille, 16 ans à l’époque, bizarre, non?
– les spécialistes ont des avis différents, et les femmes touchées aussi;-) pour moi le stress est à mettre en cause, enfin plutôt la façon dont on le gère, et là bcp d’inégalités! mais je suis contre ceux qui disent qu' »on se fabrique son cancer » .. un peu facile et super culpabilisant
– oui, Isadelyon, tu as eu de la « chance » d’avoir des médecins qui ont réagi tt de suite, moi aussi, tumeur de 3,5 cms et 8 ganglions atteints, la 1ère mammo, en urgence fut la « bonne ». L’écho, le matin même, était déjà super-claire. Moi aussi, j’avais senti une drôle de boule 4 jours avant mon RV prévu chez le gynéco. J’ai été opérée .. le lendemain! C’était la veille du long we de Pâques, j’ai supplié mon gynéco de m’opérer tt de suite;-)) et je ne regrette pas!
– un message d’espoir adressé à toutes et à moi-même surtout: je suis tjs là après 9 mois de chimios, 1 an d’herceptine et 5 ans d’hormono (bientôt 5 ans et demi, car je continue).
ce qui est sûr c’est que le cancer ça me fait parler!
merci, Catherine, de cet espace de paroles;-))
Je voulais juste revenir sur le rôle du stress.
Je suis certaine que ce n’est pas l’alimentation, ni le stress qui donnent le cancer. Je pense par contre que nous ne sommes pas égaux devant le cancer. Une branche de ma famille meurt de cancer prématurément tout en ayant une vie relativement saine, normale. Le cancer arrive à rester et à se développer à partir du moment où nous avons 6 gênes qui ont muté. Pourquoi les miens ont muté et chez d’autres, ils feront leur boulot et ne laisseront pas le cancer se développer?
Je suis certaine que mes gênes sont de moins bonnes qualité que la majorité des gens bien qu’on ne m’ait détecté pour le moment aucun gêne déficient causant le cancer du sein.
Par contre je crois que le stress et l’alimentation peuvent avoir un lien sur nos défenses immunitaires. N’importe qui attrape plus facilement un rhume lorsqu’il est fatigué, stressé et se nourrit mal.
Et le fait de se sentir un tout petit peu acteur en agissant sur ces facteurs joue un rôle bénéfique sur le moral. Ce n’est que mon avis mais lorsque déjà le corps ne fait pas son boulot, autant l’aider et puis ça ne peut que nous faire du bien…
Le plus important est surtout de ne pas culpabiliser. Je ne penserai jamais que je suis responsable de mon cancer mais que je le suis de ma vie…
Bonjour à toutes,
Je vois que nous sommes toutes portées par l’extreme conscience que nous devons être actrices de notre prise en charge.
Malheureusement j’ai aussi fait la triste expérience d’un médecin qui n’a pas la même connaissance que Dr Lesur et qui a pratiqué une simple écho à la va-vite (et tardivement), attribuant mes douleurs à une mastose et ne palpant pas l’énorme ganglion axillaire de 5 cm sous mon aisselle…(chaine envahie++)
A 33 ans je suis passée par mastectomie, chimio, herceptine, radioth, hormonothérapie (herceptine en cours) parce que j’ai la chance de travailler dans le monde médical je suis toujours en vie. Une amie m’a incitée à demander un deuxième avis 2 mois après le soit disant diag de mastose. J’ai eu accès rapidement a un radiologue dont c’est le métier de faire ET d’interpréter une écho, qui a conduit a mammo, biopsie et chirurgie tout cela en 15 jours. Grace à eux je suis encore en vie aujourd’hui et je me bats pour moi et pour les autres.
Merci Catherine pour ton post et peut être qu’on arrivera à convaincre ton détracteur…
Merci les filles de vos commentaires et témoignages toujours très intéressants et riches d’enseignements.
Je prends toujours un égal plaisir à vous lire 🙂
A très vite
Catherine
bonjour a toutes
merci pour cette article ainsi que les commentaires
moi aussi j’ai fait partie des jeunes femmes
en 2007 j’avais 37 ans lorsque l’on m’a palpé un petit nodule de la taille d’un petit pois mais on m’ a dit « madame vous n’avez pas l’ age pour un cancer cela concerne les femmes a partir de 50 ans »
« de plus je ne vois rien a la mammo vous avez une mastodynie » « cela peux partir comme c’est venu!!! »
et bien non la chose est restée et grossi… grossi grossi….
jusqu’à atteindre ma moelle osseuse et prendre la moitié de mon sein
en janv 2009 cancer du sein métastatique
je sais bien que même en 2007 c’était dejà un cancer car j’étais tout le temps fatiguée je perdais mes cheveux avais tout le temps mal a la gorge….
ils auraient plus m’éviter un cancer important avec un dépistage précoce mais non ils en ont décidé autrement pour vous dire même en 2009 j’ai fait une biopsie et encore j’ai eu le même discours qu’en 2007
» je vous assure madame que vous n’avez pas l’age de plus un cancer ca ne fait pas mal les résultats seront bons j’en suis sur »
« alors qu’est ce que c’est si ce n’est pas une tumeur ? »et là il me répond « pour moi c’est une poche de pue »
sur mon écho il a notée « collection purulente »
il ne savait même pas ou piquer pour la biopsie je me souvient ils ont mit 1h30
j’ai même du lui dire ou j’avais mal et ou il devait faire la ponction ce gros C..
comme cathie .
« TOUT NODULE CHEZ UNE FEMME DOIT FAIRE LA PREUVE QUE CE N’EST PAS UN CANCER! »
ils ont joué avec ma vie
un jour avant de savoir que j’avais un cancer a ma gynécologue je lui ai dit docteur il y a quelque chose qui ne va pas je me sens mal je vais MOURIR »
et elle me répond
« reprenez votre lexomil vous avez un problème psychologique allez consulter!! »
aujourd’hui je vis dans une angoisse permanente, une peur ,la trouille que cela revienne
je vous dirais aussi que, aujourd’hui a cause de leurs négligences,j’ai des dégâts psychologiques que je pense irréversibles
je n’étais pas comme cela avant
j’ai même eu des idées suicidaires malgré tout le combat que j’ai mené pour VIVRE et voir GRANDIR mes enfants
a toutes prenez soin de vous
a bientôt nallie
Quelle histoire Nallie,
Vous êtes bien la preuve qu’il est urgent d’éduquer les médecins, généralistes, gynécologues, radiologues…. pour qu’ils réalisent que le cancer du sein existe chez la femme jeune et que, un kyste doit devenir suspicion et le rester tant que le doute n’est pas levé et ce quel que soit l’âge de la femme qui consulte…. il y a encore beaucoup de pain sur la planche !
Prenez soin de vous surtout
Catherine
merci Catherine
et encore je vous ai pas tout dit!!!
hier j’ ai fêté mes 40 ans et la réflexion que je me suis faite c’est :
« non je ressens pas la crise de la quarantaine »et
« merci je suis EN VIE »
a bientôt nallie
Alors très joyeux anniversaire Nallie et que cette nouvelle dizaine t’apporte joie et bonheur.
je t’embrasse
Catherine
Je te comprends 100% Nallie.
j’ai soufflé mes 40 bougies sous ma perruque, en pleine chimio. Finalement, y’a pas mieux pour ne pas faire cette fameuse crise de la 40aine !!! VIVRE et accueillir ses premiers cheveux blancs comme une mise-en-bouche d’une future vieillesse tant espérée.
Ce sont des moments très forts, les anniversaires ‘après’… Je t’en souhaite encore une bonne trentaine au moins, histoire d’estomper le souvenir de celui-ci 😉
merci a Catherine et mélilotus
nallie
Bonjour,
L’ensemble des articles est intéressant et un peu flippant aussi.
Ce que Baudoin amène comme argumentation, apporte des éléments qui sont intéressants et qui devraient être étudiés de plus près. Il serait dommage de jeter le bébé avec l’eau du bain, sous prétexte que cela ne va pas dans le sens que l’on souhaite, vous ne trouvez pas ?
Non seulement, les facteurs génétiques, mais aussi les facteurs environnementaux (mode de vie, nourriture, cadre de vie etc…) ont un impact sur les risques de maladie, mais les facteurs psychologiques, ayant des répercussions sur le stress ne doivent pas être écartés non plus. L’humain est un tout, un corps, une pensée, un esprit, dans un environnement conceptuel en intéraction. La maladie n’arrive pas par hasard, puisqu’elle pourrait être la conséquence d’effets multiples à un moment T.
Bonjour Fantine et bienvenue sur mon blog,
j’espère que mes articles et nos histoires ne vous ont pas trop fait « flippée »…; ce n’est vraiment pas le but.
Baudouin nous a inondé de commentaires et de liens sans manifestement lire les réponses que je lui faisais.
Je suis en totale accord avec vous : le cancer est une maladie multi factorielle et il surgit à un instant T en raison de faisceaux de causes diverses. Loin de moi l’idée de nier l’impact psychologique évidemment et vous l’aurez bien compris. Mais ce n’est pas le seul facteur et heureusement ! Si le seul stress pouvait déclencher un cancer, imaginez la peur de la population qui y est soumisse en permanence dans notre société actuelle. D’autre part, les personnes stressées ne déclenchent pas toutes une maladie cancéreuse, loin s’en faut. De même tous les cancéreux ne sont pas des gens stressés.
Lors de la soirée de l’ARC il y a quelques semaines, un éminent chercheur nous a précisé que l’impact psychologique était de 5% dans la survenue de la maladie. Je préfère faire confiance à la médecine et à la recherche que dans des écrits et dogmes non avérés par la science à ce jour.
A bientôt j’espère
Catherine
Bonjour je suis la maman d une jeune femme de 35 ans …. Des différents radiologues de ma fille ont mis plus de 2 ans avant de faire une biopsie et de dire oui c est un cancer du sein et non un adenophybrome …. Madame a 33 ans on ne peut pas avoir un cancer … A quand des radiologues compétents !!!
C’est vrai patricia, les médecins ne pensent jamais cancer quand il s’agit d’une femme jeune. Un peu d’information ferait du bien à certains. Il faut que ce soit nous qui insistions pour faire des examens supplémentaires, alors qu’ils devraient faire toutes les investigations pour lever les doutes avant de nous relâcher dans la nature !
Bonjour à tous et à toutes ! Je m’appelle Maurice et je fais une thèse sur la politique de dépistage du cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans. Je recherche actuellement des femmes, qui ont été touchées de près ou de loin par la maladie, pour faire des entretiens.
Merci !
mkotchikpa(at)gmail.com