« le corps amazone » d’Anja Unger (2) – réflexions personnelles
Hier soir, sur France 3, était programmé, « le corps amazone’ d’Anja Unger en troisième partie de soirée. Nous avons la chance, dans ce mois d’octobre rose, d’entendre parler du cancer du sein différemment, entre autre sur nos écrans. Bien sûr, il n’est pas passé à une heure de grande écoute, mais un grand pas a été franchi.
J’ai eu la chance de pouvoir voir le film dans sa version longue et je ne sais pas quelles coupes ont été faites dans la diffusion d’hier soir. Peu importe, je vous parle donc ici de mon ressenti sur le film dans son intégralité.
J’ai été amazone, une petite année, avant de faire le choix de ma reconstruction. En réalité, ce n’a pas été un choix, puisqu’aucun de mes médecins, soignants, accompagnants n’ont parlé de l’éventualité de ne pas me faire reconstruire. Pour être tout à fait honnête, c’était une évidence pour moi aussi. Quelle aurait été ma réaction, si quelqu’un avait émis l’hypothèse que je puisse rester asymétrique? Aujourd’hui, il est un peu tard pour se poser la question.
Mon statut d’amazone intérimaire ne me permet pas de me rendre compte de ce que représente vraiment ce choix. Je n’ai vécu que le premier pallier, à savoir la violence de l’amputation de cette partie de moi. Un an est-il suffisant pour avancer dans le chemin de l’acceptation de ce nouveau corps? Un an de chimiothérapie, de soins intensifs, un an de souffrance, un an pendant lequel mon énergie était concentrée à sauver ma vie. La mastectomie était la première étape dans la négation de ce corps qui me lâchait. Je ne pouvais plus regarder, accepter, toucher…. ce moi vomissant, fatigué, amputé, meurtri.
J’ai rencontré depuis ce que j’appelle de vraies amazones, celles qui ont fait le choix courageux de s’opposer à un corps médical soudé dans sa volonté désespérée de reconstruction chirurgicale. J’ai beaucoup appris à leur contact et me veut très humble dans la critique que je vais faire de ce long métrage.
Anja Unger, pour réaliser son film a contacté Annick Parent présidente de l’association « les amazones s’exposent » dont le souhait est de se servir de l’Art afin de changer le regard que portent les gens sur les femmes asymétriques. Le film retrace donc, le travail de cette femme qui a réuni des artistes afin de monter une exposition sur ce thème, les ressentis de femmes qui ont participé de près ou de loin à son projet, leurs sentiments par rapport à leur corps….
J’ai travaillé près de 20 ans dans le milieu artistique pourtant, avant de voir le documentaire, je n’étais pas convaincue par la démarche de l’association. Pourquoi? Peut être parce que les réalisations des artistes contemporains à qui Annick Parent a fait appel ne me parlent pas, ne me plaisent pas, exceptées les photographies, très belles, d’Art Myers (d’ailleurs filmé pendant ses prises de vues dans le « corps amazone »). Mais l’art est subjectif, je suis bien placée pour le savoir…. Pourquoi, n’étais – je pas séduite? Pourquoi me sentais-je si éloignée de cette aventure? Le film m’a éclairé un peu sur mes sentiments vis à vis de l’association.
Ecouter ses femmes m’a, tout d’abord permis de comprendre par quelles phases elles étaient toutes plus ou moins passées. Si je suis restée au stade de la mutilation, chacune a fait son chemin par rapport à cette cicatrice, ce sein disparu. Après ou parallèlement à l’acceptation de soi, il y a eu celle de l’homme, du compagnon…. Se réapproprier son corps dans les rapports amoureux, dans la sensualité, la sexualité.. toutes en parlent comme d’une étape importante. Enfin, et c’est aussi très difficile, il faut se voir dans le regard de l’autre, des autres… Elles m’ont toutes beaucoup émue, dans cette volonté absolue d’être regardée comme une femme avec toutes ses différences.
Mais, Annick Parent tout au long du film parle de l’asymétrie de son corps sans jamais faire allusion au pourquoi. A aucun moment, le cancer responsable de sa mutilation n’est évoqué. Du coup, je me pose la question: comment faire accepter aux autres une différence qui n’a pas de cause clairement exprimée? Sa démarche va-t-elle dans le bon sens? N’est-il pas nécessaire de faire, ne serait-ce qu’allusion à ce mal qui aurait pu l’emporter si elle ne s’était pas faite opérée. Comment peut-elle le nier au point de ne pas en parler? Je suis extrêmement dubitative face à ce silence qui ponctue toutes ses interventions et qui, à la longue, devient assourdissant.
A contrario, comme je l’ai dit plus haut, je n’étais pas convaincue par l’idée même de l’association dans son rapport étroit avec l’art…. La démarche me semblait très intellectuelle, un peu élitiste. Sur ce point, le film m’a éclairé : passer par la représentation permet, d’après la présidente de l’association, d’avoir une approche plus fine, plus sensible que celle d’exposer des images qui ne peuvent être que ressenties comme violentes, voire insupportables par qui n’est pas concerné. Et, je pense, après avoir vu le film, l’avoir attentivement écoutée, que l’idée est intéressante…. Accepter l’autre dans toute sa différence est difficile pour beaucoup et passer par des représentations artistiques permet sans doute de contourner les a priori de certains.
Enfin, le film d’Anja Unger est très beau, très sensible. La caméra est pudique, jamais voyeuse, toujours respectueuse. Les femmes sont belles, écoutées, entendues, comprises. La vision de la réalisatrice n’est pas combattante, ni militante, elle est juste celle d’une femme qui veut montrer la féminité et la vérité d’autres femmes blessées. Et en cela le pari est sacrément réussi.
Et vous qu’en avez-vous pensé?
crédit photo : Art Myers
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Bonjour Catherine,
je l’ai vu aussi le film sur les amazones, j’ai la parabole, et je suis toujours connectée aux chaines françaises.
ce film m’a laissée sur ma faim, je ne suis pas une artiste, plutôt une scientifique qui analyse et fais des synthèses, et ce film ne m’a pas convaincue non plus.
La femme parle plus de comment dessiner, ou sculpter des seins, des corps sans seins, qu’à un moment on est déconnecté de la réalité de cette maladie.
Elle est plus dans son art, que dans la maladie, voilà ce que j’ai conclu, j’ai peut être tord, mais c’est comme ça que je l’ai senti.
Bisous
Rachida
Bonsoir Catherine et merci de cette très belle « lecture » personnelle du film. Effectivement, « Femmes Amazones » n’est pas un film SUR le cancer mais sur l’APRES de cette maladie, donc le vécu, le lien au corps, le regard des autres (maris, familles, amis et pourquoi pas artistes). Je voudrais juste rectifier une information erronnée quant à Annick Parent: elle parle bel et bien dans le film du cancer,ça a dû t’échapper.
Cordialement
Anja
Bonjour Anja,
je suis ravie que tu sois passée dans mon univers via mon blog…. Ca me permet de te dire « de vive voix » que j’ai vraiment beaucoup apprécié ton documentaire… C’est la première fois que j’ai enfin l’occasion de voir des femmes amazones filmées avec délicatesse, sans voyeurisme aucun, dans leur vérité… J’espère qu’il va bousculer des tas de tabous !
Pour mon paragraphe sur Annick Parent, je ne l’ai pas entendu parler du cancer tel que je l’ai vécu, comme malheureusement énormément de femmes, avec son lot d’attentes, d’angoisses, de peur de la mort, de traitements insupportables tant ils vous détruisent le corps et l’esprit. Je ne peux pas dissocier la femme amazone (que j’ai été) de cette part de la maladie. Mais ce n’est peut être pas sa réalité à elle.
Je sais que ton film n’avait pas pour sujet le cancer du sein, mais bien les femmes amazones et je comprends fort bien qu’il n’est pas possible d’aborder tous les sujets en 90 minutes…. J’ai voulu être exhaustive dans l’exposé de mes ressentis et ce point me semblait important.
Mais qui sait, peut être seras-tu amener à réaliser un autre long métrage sur ce thème. et si, c’était le cas, je pense que tu saurais le filmer avec beaucoup de talent.
Encore bravo
Catherine
Je veux dire ma fierté de figurer dans le film d’Anja.
Ce que je trouve remarquable, c’est le montage tout en finesse qu’elle a fait : une série d’arguments qui, sans asséner de vérité, ouvre le débat.
Après, grâce, avec le film d’Anja, les femmes amazones sortent du placard. Une majorité jusqu’alors silencieuse s’exprime.
Quant au choix de l’art comme moyen d’expression, je trouve que c’est un parti pris très cohérent. L’art permet de représenter et donc de faire exister. Et s’il y a bien un endroit où la liberté d’expression est totale, c’est bien là, dans la beauté comme dans la rébellion.
Le film montre à la fin la concrétisation du travail d’Annick Parent : l’exposition existe. Les femmes sont visibles.
Ce film est diffusé TV et dans plusieurs salles dans le cadre d’octobre rose. Il s’inscrit bien dans la lutte contre le cancer. Il libère une parole et une image. Merci aux actions d’Annick et d’Anja.
Bonsoir Catherine,
J’ai lu avec intérêt ton billet sur ce film. Ton interrogation sur ton chemin d’amazone « temporaire » est justifiée. Pour avoir vécu cette même étape (ablation/un an de pause/reconstruction) puis la suivante (ablation de la reconstruction pour cause de récidive), je peux malheureusement comparer les deux états d’esprit qui sont fort différents… Ma première ablation, je l’ai ressentie moi aussi comme une véritable mutilation. Mais comme toi, malgré les perspectives peu réjouissantes d’une reconstruction par grand dorsal, j’ai intégré comme une évidence l’étape suivante, la réparation, la reconquête d’une intégrité perdue. Le résultat esthétique fut au-delà de mes espérances et malgré bien des complications post-opératoires, je n’ai, au final, pas regretté ce choix. A l’annonce, à peine 10 mois plus tard, de la récidive, et donc de la « déconstruction » du petit chef d’oeuvre de ma chirurgienne, j’ai véritablement cru que je n’accepterai jamais ce vide abyssal… Et j’ai alors pris conscience de la différence subtile qui existe entre le deuil de « son » sein et le deuil « d’un sein ». Très logiquement, lors de la première étape, je n’ai jamais cherché à apprivoiser ce néant, cette estafilade, cette rature. J’ai …patienté. Je me suis préparée à accepter « autre chose », mais bien « quelque chose ». Rien à voir donc avec l’acceptation d’un corps d’amazone… Depuis 9 mois, j’y suis dans ce corps de guinguois, et je sais que j’y resterai. Pourtant, mon Doc m’a certifié que dans 4 ans, une deuxième reconstruction serait envisageable… Mais voilà. J’ai appris à l’aimer cette nouvelle Hélène. Je crois même pouvoir t’affirmer que je n’ai jamais regardé mon corps avec autant de tendresse.
Au temps flamboyant de mes 20 ans, bien que répondant aux canons en vigueur du papier glacé des magasines, je le jugeais durement, ne faisais preuve d’aucune indulgence à son encontre. Je ne m’aimais pas, carcasse incluse… Aujourd’hui, après les affres de la chimo, de la RT, entre les griffes de tamoxifène, je subis tous les jours encore ses petites et grandes trahisons. Mais je l’ai adoptée. Dans ses pleins et ses déliés. Avec ses mines bancroches. J’ai troqué une parure de dentelle convenue contre un joli patchwork singulier. Il est mon histoire. Alors qu’Annick Parent ne s’appesantisse pas sur les causes, sur le long parcours d’embûches qui l’a mené jusqu’à sa silhouette d’amazone ne m’étonne pas : pour elle, c’est une évidence. Cela n’a plus d’importance. Le deuil est fait. L’ancien corps effacé. Le sien n’est plus vécu comme un pis-aller, comme une beauté réséquée. Il est un nouveau tout, une enveloppe plénière et aimée. Et il faut au moins toute la tendresse de l’art, sa douceur, sa magie pour que les « autres » puissent se laisser aller, le temps d’un documentaire, à la pensée que l’ asymétrie peut, elle aussi, être synonyme d’harmonie…
Merci Hélène pour ce long message très émouvant,
Je connais pour ma part des femmes asymétriques qui ne peuvent (encore?) dissocier leur nouveau corps de cette longue traversée de souffrances qu’a représenté pour elles le cancer.Il me semble que le chemin qui te permet de parvenir à l’acceptation est plus ou moins long, plus ou moins semé d’embûches, de questionnements. Peut on montrer la ligne d’arrivée à quelqu’un qui démarre la course, sans en expliquer le parcours?
Mais mon interrogation ne se portait pas sur le regard des femmes amazones sur l’asymétrie (y compris celui des femmes comme moi qui n’ont fait que passer par là) mais bien celui des Autres, de tous les autres.
Or c’est vis à vis d’eux que je m’interroge : être amazone suppose que tu as eu un cancer du sein, c’est un fait, et comprendre, connaître quelque chose te permet de mieux l’appréhender. Il ne s’agit pas de jeter au visage des gens : je n’ai qu’un sein, acceptez-moi! Ce serait une grosse erreur. En effet, malheureusement, l’être humain a peur de la différence et l’expliquer ne peut que l’aider dans la compréhension, l’acceptation de quelque chose qu’il n’a pas vécu. C’est un problème qui n’est pas propre à l’ablation d’un sein.
il est clair que ce superbe documentaire a été reçu de façons diverses par nous toutes. Il me semblerait intéressant d’avoir ici le commentaire de quelqu’un qui n’a pas été touché dans sa chair et qui porte, de ce fait, un regard plus impartial, plus neuf sur le sujet.
j’espère enfin, que l’harmonie des corps asymétriques dont tu parles, restera dans les esprits au delà du film d’Anja qui est sans nul doute un pas de géant dans la visibilité des femmes amazones!
Merci à toutes d’être venues témoigner ici 🙂
Je ne remets pas en question l’importance de l’Art, il m’a été d’un grand secours à l’époque où je redoutais ce « vide ». J’ai fait un post sur mon blog au sujet du corps Amazone http://virginieblog.wordpress.com.
J’ai appris à aimer mon nouveau corps, à l’aimer plus qu’avant. La maladie m’a aidé à faire ce travail de reconstruction intérieure. J’ai appris à aimer ce « vide ». J’ai appris à le remplir de vie.
Une semaine avant l’opération, j’ai glané sur internet tous les témoignages et toutes les photographies de femmes asymétriques qui parlaient de ce « vide » avec douceur, sensualité, douleur, joie, pudeur, pour constituer un book et le présenter à tous mes proches. Je ne voulais pas basculer dans l’horreur de la représentation mentale.
Si l’on veut que le regard de l’autre change, et qu’il en comprenne les motivations propres à chacune de nous, il faut les expliquer. Sans explication, le message passe difficilement. Et c’est, pour ma part, ce qui a manqué dans le discours d’Annick Parent.
J’ai eu l’impression, peut-être à tort, d’une obsession du sein. Le sein revisité à toutes les sauces. Je me rappelle ce passage où elle imagine un événement sur les différentes utilités du sein à travers l’histoire. J’en aurais presque oublié que le cancer avait pris son sein et presque oublié que le cancer reste encore une maladie mortelle. Elle jubilait presque à l’idée de célébrer le sein. Youp là Boom ! Le sein semble, pour Annick Parent, régler tous les problèmes. Comme si le simple fait d’accepter ce « vide » réglait tous les autres problèmes liés à cette maladie : les séquelles liées aux traitements, le travail et j’en passe. Oui, Peut-être n’ai-je pas le recul suffisant pour dissocier l’un de l’autre.
Changer le regard des autres, bousculer les idées reçues de toute une société, est un exercice périlleux. Un exercice périlleux que prend Annick Parent, en s’exposant. Elle prend des risques en se mettant en scène à travers l’expression artistique. Je lui reconnais le mérite, au travers de ses actions, pas toujours comprises par le commun des mortels dont je fais partie, de lancer le débat sur un sujet encore trop tabou.
J’ai bien compris que pour Annick Parent le sein est une priorité et il en a bien besoin. Simplement, Il ne faudrait pas oublier que la maladie est à prendre dans sa globalité. Que les dégâts sont également à d’autres niveaux.
Merci Catherine de nous donner un peu d’espace à travers ton blog de pouvoir nous exprimer.
Pingback: Premier débat entre femmes asymétriques/amazone | Vivre avec un cancer du sein
bonjour Catherine
je n’ai pas vu le reportage
c’est bien dommage
combien de personnes ont pu le regarder a une heure aussi tardive
a cette heure ci je suis couchée
pourquoi cette émission n’est elle pas passé a 20h35?
là ou les personnes sont encore devant leur télé?
mais je pense que ce sujet est tabou on cache cette vision de la femme amputée
avant d’être opérée je ne savais pas ce qu’était une femme amazone j’aurai aimé le savoir avant afin d’être moi aussi sensibilisée par ce cancer si dévastateur
même en tapant sur France 3 en replay l’émission n’y figure pas!
je trouve cela très courageux d’avoir fait cette émission merci
a bientôt nallie
coucou Nallie,
Oui tu as raison, ce film a été diffusé très tard… Les amazones ne sont probablement pas encore suffisamment « politiquement correctes » pour passer en première partie de soirée. Néanmoins, le film est disponible en dvd auprès des productions l’Oeil Sauvage 01 45 46 64 13 / wild-eye@wanadoo.fr
http://oeilsauvage.com/spip/035-le-corps-amazone.html, et sera projeté à nouveau le 02 novembre au Forum des images des Halles à paris en présence d’Anja Unger sa réalisatrice.
Peut-être une chance supplémentaire pour toi de le visionner.
A très vite
Je viens (enfin) de visionner ‘le Corps Amazone’. J’avais lu tous ces commentaires plutôt négatifs il faut bien le dire, sur Annick Parent, sa démarche. Alors j’ai voulu les relire à la lueur du film.
Et je trouve que toutes celles qui s’expriment sur le sujet parlent en définitive, d’elles-mêmes. C’est flagrant. Et c’est sûr que c’est ce que je ferai si je fais un billet sur mon blog.
Nous ne pouvons pas voir ce film de façon neutre. Nous le voyons à travers le prisme de notre vécu, et beaucoup se sont senties ou montrées du doigt, ou au contraire, niées dans leurs souffrances.
Personnellement, j’ai beaucoup beaucoup beaucoup aimé ce film.
Merci Anja.
Et merci Cathie !
Sais-tu Catherine, que lorsqu’on écrit 2 commentaires à la suite, assez rapidement, Worldpress refuse et nous met le message : ‘Attention, nous écrivez beaucoup trop vite des commentaires. Calmez-vous’ !!!!!!!!!!!!
coucou Méli,
Je crois en effet, que lorsqu’on visionne un film tel que celui là (peut être tous les films d’ailleurs) on le voit, on le ressent à travers notre vécu et nos propres ressentis. Dans ce cas, bien sûr, on se projette encore plus… le privilège d’un blog est de pouvoir dire ce que l’on pense sans censure… tout en acceptant la critique bien entendu ! on est un peu chez nous 🙂
Pour wordpress, il est peut être un peu lent à la détente…; et toi très rapide 😉
Gros bisous
Bonsoir, je suis une nouvelle amazone, sortie aujourd’hui de l’hôpital.J’ai peur.
la veille de ma sortie d’hôpital, une femme de l’association « Vivre comme avant » est venue me voir, elle m’a été d’un très grand secours.
Leurs bénévoles sont des femmes qui ont vécu le même traumatisme et qui sont formées à l’écoute.
J’ai pleuré librement avec elle. Elle m’a aussi donné des conseils d’ordre pratique.
Catherine l’a mis en lien dans la colonne de droite, ne restez surtout pas seule !
Bonjour Kagenaar,
Cathie a tout à fait raison, ne restez surtout pas seule avec cette peur insupportable qui vous taraude. Vous pouvez joindre une bénévole de l’association Vivre comme avant dont le siège se trouve à Paris, mais il en existe dans toute la France. Leurs coordonnées :
Siège de l’association
14 rue Corvisart
75013 Paris
0153552526
Tenez nous au courant surtout
Catherine
je viens d’ouvrir un forum : ACCOMPAGNER pour tous les proches de malades atteints par un cancer.
http://www.entreaccompagnants.com/
si tu pouvais me faire de la pub. La revue de la Ligue a cessé de publier le journal les proches qui abordait cette question, et sur la maison du cancer le besoin des proches de s’exprimer se fait entendre.
J’ai demandé l’habilitation H.O.N.
merci et bises.
Pas de souci Sitelle, je te mets ans les liens forum – très belle initiative 🙂
Bonne journée