les bonnes copines aideraient à guérir d’un cancer du sein !
Cette année, David Servan Schreiber éminent psychiatre rescapé d’un cancer du cerveau, réedite son livre Anticancer en y ajoutant quelques chapitres croustillants. Il aborde notamment, un sujet qui me tient à coeur : l’impact du moral dans la guérison. J’en ai déjà parlé dans mon post « gardes le moral ou le diktat des bien portants« , ne revenons pas dessus. Mais là où DSS va très loin c’est quand il parle de l’importance de l’amitié dans le processus de guérison. Il cite en effet, une étude réalisée sur des infirmières (pourquoi elles? légitimisent-elles les résultats?) malades d’un cancer du sein. Celles ci auraient rechuté quatre fois moins, quand elles possédaient une ou deux amis proches (particulièrement amies filles plutôt qu’amis garçons). Et de préciser que la présence d’un mari n’avait influé en rien sur le résultat. Il en parle sur son site où il évoque également une expérience faite sur des souris qui aurait amené sensiblement aux mêmes conclusions !
Alors là j’avoue être tombée de ma chaise 😦 il faudrait donc avoir de bonnes copines pour guérir !!!! Quid des personnes seules, sans amies, isolées? Comment fait-on pour vite vite se lier avec des gens, vite rompre son isolement, lorsqu’on tombe malade pour ne pas risquer de rechuter ?
D’autre part, comment a-t-on quantifié et qualifié ces « amies » : connaissances, voisines, copines, amies? Et si on en a beaucoup, a-t-on plus de chance de guérir? Comment définit-on l’isolement social chez la souris? A quoi jouent donc les copines souris dans les cages d’un laboratoire?
Il me semble que ce genre d’affirmations complètement fantaisistes entâchent le reste de son livre dans lequel on trouve, par ailleurs, des choses relativement sensées( même si je n’adhère pas à toutes ces thèses, loin s’en faut). Là encore je ne ferai sans doute pas l’unanimité, et « j’attaque » un médecin dont les conclusions ont séduit plus d’un lecteur. Mais je reste extrêmement sceptique sur ce genre de postulats qui ne font que culpabiliser les femmes malades qui n’ont vraiment pas besoin de ça !
il est certain que l’entourage joue un grand rôle moral ! et si j’ai bien compris DSS c’est le sentiment d’impuissance qu’il faut combattre… les copines t’aident à croire en ta guérison; si tu en est privée, personne ne sera là pour te dire « ça va aller… » solution ? sensibiliser les uns et les autres au problème afin qu’une chaîne d’amitié et de suivi soit établie (similaire à ce qui se passe pour les personnes âgées). La mairie peut agir en conséquence soutenue par l’information apportée par les infirmiers à domicile ou par des gens comme toi qui écrivent, manifestent et tentent de remuer les consciences !
que dire de cette vidéo?????? si je comprends bien les propos de Mr Servan-Schreiber, t’as des amies t’es sauvée en gros c’est ça. l’entourage familial ne compte pas (parents, enfants, mari ou epouse…) 4 fois plus de chance de guerrison si t’as des potes, alors je suis sauvée j’ai des tas d’amies….. et mon psy que dois je faire de mon psy??? lui dire qu’il ne m’a servit a rien au final pendant toutes ces années. que j’ai perdu mon temps et mon argent, bien sur que les amies, l’entourage nous aident a supporter les dures etapes de la maladie mais je ne crois pas une minute que c’est grace a eux si je suis là aujourd’hui. que faisons nous du travail des oncologues, des infirmieres, des volontaires? sont-ils justent bons a definir le bon protocole, a nous installer dans les fauteuils et brancher la chimio???? moi je dis merci a mes 2 oncologues, aux infirmieres du service de chimio, aux volontaires qui vous apportent leur soutient, leur affection et surtout a ma maman qui c’est battue avec moi qui m’a soutenu, qui m’a secoué quand je n’avais plus envie et a ma fille qui me disait « maman j’ai besoin de toi, faut te battre », mes amies bien sur ont ete là mais elles n’ont pas vecues au jour le jour tous ça et par moment elles etaient un peu depassées par mon etat et je sais et je ne leur repproche rien que ma maladie leur faisait peur.
je suis une adepte du mode de vie Anticancer.
Avant cette étude il y en avait d’autres qui prétendait que les femmes mariée rechutaient moins que les autres!!! et j’avais eu la trouille etant retombée à l’état de célibat depuis de nombreuses années!!!… :-)))
Je pense que le cancer est multi-factoriel et qu’il ne faut pas se focaliser sur une seule étude car comment peut-on savoir le mode de vie de ces infirmières, peut être qu’en plus des copines elles avaient une certaine hygiène de vie!!! En effet de nombreuses infirmières se tournent vers les soins complémentaires.
Je pense qu’en plus ce n’est surement pas la quantité mais la qualité des relations et ça comme tu le souligne comment la mesurer.
pour ma part j’ai effectivement était très bien entourée par mes amies, copines et relation et je pense qu’être seule, réactive les relations alors que pour les personnes en couple on ne sait pas toujours comment être pèsent sans ingérence.
Je pense qu’il faut prendre toutes ces études avec beaucoup de recul car il est évident qu’elle n’ont pas à elle seule la réponse.
Quand au fait d’attaquer DSS, je pense qu’il a déjà eu sa dose et que ce n’est pas ce genre de réflexion qui le déstabiliseront. Il transmet et à chacun d’en faire ce qu’il veut.
Je ne suis pas d’accord non plus avec tout mais une grande partie de son premier livre faisait la sunthèse de mes propres convictions
bisous Catherine et merci aussi à toi pour tout ton travaille de recherche.Sympa ta nouvelle photo
Sans avoir lu le livre, ni ne connaissant pas les idées de ce monsieur, je pense qu’il faut distinguer 2 choses :
1°) avoir des amis/es dans la vie, malade ou pas, ça facilite ! Je m’en réjouis d’en avoir !
2°) toutes les choses qui font qu’une personne se sent moins seule face à un malheur dans la vie, aident à le vivre.
Maintenant, de là a dire que les amies sont des facteurs de moins de récidive dans les cas de cancer moi, perso je n’y crois absolument pas !
Pourquoi pas porter de culottes bleues ou avoir des yeux verts ??? Puis, j’aimerais bien savoir quelle idée se font les souris de l’amitié !!! Comment le quantifier ?!?
Bon courage à toutes et tous. Et j’espère pour vous que vos amis/es continuent de l’être malgré la maladie (le deuil ou autres preuves dans la vie).
Coucou Catherine,
ha lala, tu fais encore et toujours partie des gens qui caricaturent les théories mises en avant par DSS. Fort heureusement, tu nous mets aussi une vidéo, ainsi on peut se faire notre propre opinion sans intermédiaires.
Et ce que préconise DSS, c’est exactement ce que tu fais toi-même en écrivant un blog, en aidant les autres, et en accueillant tes e-amies sur ton blog, sur twitter, etc…
Tu crées du lien, tu ne te morfonds pas dans une impuissance face au cancer.
DSS serait fier de toi lol !
Bah, j’espère que tu vois pas rouge en lisant mon message, car je t’aime bien.
Mon cancer, nul ne peut dire comment il est arrivé. Ce que je sais, c’est qu’il m’est apparu peu de temps après un moment terrible de ma vie, que décrit parfaitement DSS dans cette interview : Je me morfondais dans une situation qui me paraissait insurmontable. J’étais psychologiquement à moins 50 au dessous de zéro, ce qui n’est pas mon genre.
Bref, tout ça me parle.
Et aucune culpabilité quant à cette période pour ma part. ‘C’est comme ça’, disaient les Rita.
Bisous
Méli
Sur combien de personnes a été faite son observation ?
Coucou à toutes,
Je poste ici le message de Madeleine :
la façon dont a été menée l’étude peut laisser un peu sur la faim… Par contre je suis convaincue que les personnes esseulées, sans amie/s proche/s avec qui partager ses craintes et angoisses, ont plus de peine à refaire surface…. donc à « guérir »!
Moi je dis merci à Docti, … car je fais partie de cette catégorie de femme seule, j’ai bien des « copines » mais pas vraiment une amie-confidente sur qui j’aurais pu m’appuyer…Sur le forum j’ai trouvé des amies à l’écoute, et qui m’ont tant aidée, de surcroît partageant la même bataille…. Sans elles je ne sais pas comment j’aurais fait!… car je n’aurais pas pu supporter de vivre seule mon combat, çà je le sais!!!
Mon fils cadet qui vit avec moi, m’a soutenue, aidée, mais il y a des choses que je ne pouvais pas partager avec lui, pour le préserver!!! Il souffrait assez de cette nouvelle épreuve!!! Et l’ainé je sentais bien qu’il souffrait aussi trop pour que je le charge, lui et sa fiancée, de mes angoisses!!!!
Quant à dire que les maris n’ont pas vraiment un poids dans le processus de guérison, ben… je n’en sais rien… Le mien n’est plus de ce monde depuis des années… et il m’a beaucoup manqué….(et me manque toujours!) Mais selon le caractère du conjoint, il peut aussi se trouver bien désemparé…et je pense qu’ils sont nombreux dans cette situation!…. Voilà, en résumé je pense comme DSS… l’amitié peut avoir une force incroyable!
@Muriel je ne sais pas du tout sur combien de personnes à porter l’étude….
Je n’ai pas dit que les copines n’etaient pas importantes lorsqu’on tombait malade loin de là… je pense seulement que DSS va un peu trop loin quand il parle de 4 x moins de risque de récidive si on a une ou deux amies….. il précise que ce sont plutôt des filles et ne tient pas compte du reste à savoir mari, enfants, famille…..Effectivement les proches (dans leur globalité y compris les psy comme le dit Géraldine et d’autres encore) nous aident à tenir, à traverser les epreuves, les traitements, à sortir de la maladie, à rire parfois…. bref la vie est plus douce lorsqu’on est entouré je n’ai pas besoin de livre pour le savoir … mais cet entourage social ne nous amène pas à la guérison….
Si c’etait vrai le gens seuls, aigris, sans amis guériraient moins bien que les gens sociables, entourés et pleins de potes… malheureusement ce n’est pas le cas ! Sans compter son parallèle avec les souris qui m’a fait sourire…
J’espère que ce que je fais avec ce blog, Méli, aide en effet les femmes qui traversent cette épreuve mais en aucun cas je pense être un facteur dans leur future guérison….
Mon mari, mes enfants, mes parents et mes amis ont été d’un grand secours…. tous ensemble… mais si j’ai guéri c’est parce que j’ai subi tous les traitements et probablement faut il aussi considérer un facteur chance non négligeable….
Décidemment le beau médecin aura fait couler bcp d’encre 🙂
voilà les filles je vous embrasse et merci à toutes de ces echanges très riches…
un simple message d’espoir et et surtout d’amitié que je transmets à mon amie Pascale pour qui l’amitié représente comme pour moi bout de chemin que je veux continuer de partager dans les bons comme les mauvais moments
Pascale
Bonjour,
Il est plus facile d’être septique et ne pas se mouiller, que d’ouvrir les yeux.
La médecine se borne à ne rien voir.
Evidemment la preuve SCIENTIFIQUE n’est pas là…mais comment pourrait il en être autrement au pays des noirs derrière les camions-poubelles.
Pas de rapport ? méditez….
bonjour jean,
il est bon de laisser à chacun l’opportunité de se faire une idée… et d’accepter les différences d’opinion.
Merci d’être passé dans mon univers.
Catherine
Quel déchaînement…
Les limites de « l’étude » sont bien posées : elle est menée auprès d’infirmières bien plus promptes à la solidarité que bon nombre d’autres milieux. Elle ne promet pas la guérison, non plus, seulement elle note un moindre taux de rechute.
Etrangement, ça me parle. Je suis passée par trois cancers du sein (dont deux différents) et, malgré ces valeurs de solidarité que j’ai tant aimé faire vivre et partager autour de moi, au fil des années mon entourage s’est dégarni. Ça m’autorise à parler de ceux qui aident vraiment, et c’est vrai que les filles (moins égocentriques peut-être) répondent plus présent dans le temps. Le petit ami qui est resté à mes côtés en me trompant régulièrement ne m’a pas fait que du bien. Les vieux amis hommes en difficulté avec les mots et les émotions m’ont souvent fait douter de leurs sentiments pour moi jusqu’à ce que le leur dise.
Mais si je suis là à vous écrire aujourd’hui, c’est vrai que ce n’est pas seulement grâce à de bonnes copines et à ce formidable forum doctissimo. J’aurais tendance à citer une longue liste de facteurs positifs sans oublier le principal : j’ai totalement modifié mon existence et mon être profond. Laissé parler mes colères. Enoncé à mes parents que je n’avais pas oublié les mauvais traitements. Et supprimé les grandes causes de stress chronique, même au prix d’une invalidité première catégorie.
On oublie de le dire, le cancer peut être aussi une étape fondatrice. J’espère n’avoir choqué personne, vraiment, juste partagé une conviction…
Bonjour et bienvenue,
Aucun acharnement ni déchaînement Danielle je m’interroge seulement. Une étude faite sur des souris je le rappelle, peut-elle de façon certaine affirmer que les bonnes copines (et pas les copains! ) aident à la « guérison »? Quid des femmes seules, sans amie, isolée dans leur petit village de campagne ou sans internet. Sont-elles condamner à récidiver? Quid de celles, dont j’ai un peu été, qui ont perdu leurs amies les plus proches qui ont préféré passer leur chemin plutôt que de me tendre la main?
Vous avez raison, les forums, Doctissimo et autres sont d’une grande aide. ces chaînes de solidarité crée par les patientes en souffrance sont formidables. Malheureusement, lorsque je suis tombée malade, il y a 10 ans, cela n’existait pas encore. C’est seule que je me suis battue et vous voyez je suis encore là.
Le cancer est sournois, tapi quelque part en attente de mordre à nouveau. Personne, à ce jour, ne peut dire ce qui le fait ressortir de sa tanière … ou pas…. j’espère de tout mon coeur, que les chercheurs vont rapidement trouvé les causes et mettre en place des outils de prévention. Contrairement à e que vous pouvez croire, j’ai apprécié les livres de DSS, pas pour ces préceptes en matière de nutrition, mais pour son « courage », sa dignité et sa ténacité. C’est sans doute cela qui lui a permit de vivre ces 19 ans de rémission, plus que tout autre chose. Ce caractère bien trempé est une chance que tout le monde n’a pas non plus.
Vous avez raison aussi, le cancer modifie radicalement les gens, dans le bon sens. Nous voyons la vie autrement et vivons plus intensément tout en ayant acquis une certaine sérénité. Oui la mort peut survenir à tout moment, mais la vie est belle et elle vaut la peine d’être vécue, peu importe combien de temps.
Merci beaucoup pour votre témoignage très enrichissant. N’hésitez pas si vous repassez par chez moi à me laisser un petit mot !
A très vite
Catherine
Thx for information.
C’est vrai on m’a découvre le mois de septembre j’ai’ refusé l’ablation mais croyez-moi j’ai peur de mourir j’ai aucun soutien moral je suis seule aucune famille plus d’amis aidez moi S.V.P j’ai besoin de vous