« méfaits secondaires » un court métrage qui parle du cancer du sein
Maël le Deliou est journaliste d’abord en presse écrite pendant 8 ans puis productrice exécutive et conceptrice d’émissions à Canal + (C+ clair). En 2008, elle signe son second court métrage qui a pour thème le cancer du sein.
Le film est une succession d’images fixes ou animées parfois choquantes : une danseuse, des poitrines nues, des crânes chauves, des femmes fatiguées … Le regard qu’elle pose sur la maladie et ses « méfaits secondaires » est sans complaisance. En fond sonore, une musique lancinante qui sonne comme un cri, une horrible plainte entrecoupée de voix d’hommes parfois à peine audibles et qui racontent le cancer.
Maël Le Deliou se sert d’images fortes, réelles ou fictives. De « vraies »femmes en chimiothérapie, épuisées croisent des actrices jouant un rôle parfois décalé : Sigourney Weaver dans « Alien » ou Natalie Portman chauve pour les besoins du film V pour Vendetta – parfois plus juste comme Karin Viard dans « Haut les Coeurs ».
Ce court métrage est très noir, très dur .Il est le reflet des sentiments qu’éprouve la cinéaste face à ce cancer, de sa peur, de ses propres angoisses. On est tout de suite happé par les images, par la musique comme envouté. C’est du cinéma expérimental, contemporain qui ne cherche pas à séduire, qui fait passer son message sans chercher à épargner. Mais si les émotions suscitées par ce qu’on voit et ce qu’on entend sont nombreuses, le film ne laisse pas de place à l’espoir. Jugez par vous même (je tiens à préciser à la demande de certaines lectrices, que ce film peut choquer les âmes sensibles avec des images qui ne reflètent pas forcement la réalité du cancer du sein)
Alors qu’en pensez-vous?
morbide !
ames sensibles s’abstenir !!!!!!!!!!!!
Il représente bien ce que j’ai pu ressentir à certains moments de la maladie mais fort heureusement le désarroi, la tristesse et les images de mort ne m’ont pas accompagnés chaque jour.
Je suis assez d’accord avec Françoise c’est morbide mais assez beau esthétiquement. Magnifiquement morbide!?
Si vous êtes au fond du gouffre en ce moment, je suis d’accord avec Géraldine, évitez de regarder, ça fera plus de mal que de bien.
Etant en plein traîtement et avec le « ferme espoir » (j’ai failli dire « ferme intention » mais ce serait à la fois prétentieux et porte malheur) de vaincre ce cancer, je ne regarderai pas ce film, ce n’est pas le genre d’image que j’ai besoin de voir. Quel en est l’intérêt au juste ?
oui, je me pose la même question: quel en est l’intérêt?
Je pense qu’il faut prèvenir celles qui sont en traitement car franchement ce n’est pas porteir d’énergie positives et c’est vraiment ce genre d’images qu’il faut éviter dans ces moments là pour essayer de garder un moral anti-cancer!!
Il ne représente pas du tout ce que j’ai vécu même si comme toutes j’ai traversée des moments très durs ils n’y avaient pas ce coté sordide.
Je pense qu’il faut prévenir encore plus les femmes qui passent sur ton blog car ces images de mort et ce manque d’espoir me paraissent nocives.
La musique est stressante, le film me fait penser à un coup de poing d’ACT UP et franchement, ce n’est pas dut out ce que j’ai envie de voir.
Cela n’aide personne, ni le malade ni les personnes qui l’entourent.
Là je dis, courage fuyons !
Cette réalisatrice entretient une fascination morbide avec la maladie.
Contrairement, je ne vois rien d’esthétique ou d’artistique. Selon moi, cette vidéo ne sert à rien.
Bonjour à toutes,
Compte tenu de vos commentaires j’ai ajouté une mention pour que les « âmes sensibles » ne regardent pas la video.
je vois que comme moi, vous trouver ce film choquant. A mon avis, cette femme a très peur de la maladie et ce court metrage est l’expression de ses angoisses. Il n’est probablement pas fait pour nous mais peut être pour alerter les femmes de l’existence de ce fleau… Bon j’ai l’impression de me faire l’avocat du diable 😦
Pour avoir travailler dans l’art pendant 20 ans, je sais que les artistes particulièrement nos contemporains, ont une vision bien à eux du message qu’ils veulent donner et surtout de la façon de le faire passer. Je pense à Edvard Munch et son cri ou les silhouettes cadaveriques de Giacometti par exemple qui materialisent l’horreur. Alors on peut disserter sur le pourquoi, moi je me pose plutot la question du comment. Est-on obligé de montrer l’indiscible quand on est peintre, sculpteur ou cineaste??? Ne se doit on pas de celebrer le beau?
Et bien peut être pas, peut être que le message qui choque passe mieux, peut être la peur, l’angoisse, permettent à l’être humain d’avoir une réaction à la hauteur de ce qu’il ressent. peut être les gens amenés à voir ce film comprendront à quel point le cancer est difficile à quel point il nous bouleverse et modifie toute notre vie. Non il n’est certainement pas fait pour nous qui avons traversé tout ça mais pour les autres, ceux qui minimisent, ceux qui ne comprennent pas.
Bon ceci est ma reflexion et n’engage que moi , et explique aussi pourquoi j’ai ecrit ce billet et pas censuré ce que j’ai vu.
Merci à toutes de partager ici vos reflexions en tout cas 🙂
Bisous
trop « terrifiant »… franchement, c’est une vidéo qui n’apporte pas d’espoir et de pensées positives….à éviter donc!!!!
Brrr…moi j’ai pas aimé du tout c’est trop morbide et pas d’espoir la dedant alors qu’on ne demande que ça ! oui peut être pour ceux qui ne comprennent pas mais vraiment trop dur , ça ne sert qu’à une chose faire peur !!! et la peur nous ne l’avons que trop connue et la connaissons encore ! alors moi je dis non à ce « truc » désepérant et où je ne trouve aucun sens artistique …
Au diable la censure ! Tu as bien fait Catherine de le laisser et ta phrase de précaution est probablement bien venue.
En psycho sociale, un des principes est que si tu choques trop le destinataire, le message ne passe pas. C’est un moyen de défense. Que tu sois concerné ou pas par le sujet. Donc, dans le cas présent, la vidéo est totalement inutile.
PS : J’adore « Le cri » de Munch ; lui me parle.
Cette video m’a paru sans interet .Cela pourrait faire un clip pour certaines chanteuses hi hi hi !!!!!
Non , franchement « CE N’EST PAS LA REALITE »
J’ai eu de la chimio ,radiothérapie , je n’ai jamais ressemblé à tout cela !!!!Ce n’est qu’une simple « MASTURBATION DE L’ESPRIT », de l’imaginaire et angoisses personnelles .A JETER!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
je poste ici le mail de Valerie chez qui la video a rappelé des souvenirs douloureux
« Tristesse solitude peur La question que je me pose c’est pourrais je recommencer ce combat , combien de temps la rémission ? En regardant ce court métrage trop de souffrance la réponse est non et pourtant j’ai beaucoup de chance j’ai sauve mon sein bisous »
et celui de Marie-Claire qui trouve que le film s’approche de sa réalité
« difficile à regarder mais c’est tellement vrai! »
Beaucoup de réactions negatives globalement… j’imagine que l’auteur serait très surprise de vous lire, je pense que dans tous les cas, son but premier n’etait pas de choquer les principales interessées.
En même temps, on ne connait pas son histoire et sa relation à la maladie…
Alors Maël si tu nous lis……
Je comprends les réactions qui sont exprimées par les lectrices de votre blog.
La question qui se pose, selon moi, est : A quel public s’adresse cette vidéo et pour quel message ?
J’aurais tendance à déconseiller cette vidéo aux femmes qui traversent l’épreuve du cancer en ce moment.
J’ai le sentiment que la journaliste qui a fait ce film a simplement voulu exprimer ses angoisses.
C’est légitime. Comme face à toute oeuvre artistique, on aime ou on n’aime pas.
Personnellement, j’y trouve une forme d’esthétisme dérangeant…
Utile ? Inutile ? Il faudrait interroger des publics différents.
Et si ce court était une réponse à l’éloge de la pensée positive, au marketing rose, à la docilité face à des traitements très toxiques depuis trop longtemps, au décalage entre le discours public et les drames privés…
Faut que ce soit beau pour être créatif ? La colère s’exprime calmement ? Non et non. Merci à Cath de laisser aussi la place sur son blog à cette forme d’expression.
A mes yeux, cacher la vérité et la réalité des méfaits du cancer pour faire avancer la patiente, ce n’est pas l’aider. Cathie a raison. N’en avez-vous pas marre de vous voiler la face? L’image qui est donné du cancer aujourd’hui tend à le banaliser au plus haut point! J’ai moi aussi durant les traîtements fait tout pour ignorer tous les côtés négatifs du cancer, malgrè tous ses côtés sombres j’ai réussi à avancer avec comme point de mire les petites lueurs qu’on voulait bien me dessiner. Mais s’il on avait pas chercher à me dissimuler la réalité, peut-être n’aurais-je pas tant de mal à remonter la pente aujourd’hui… Je trouve que ce court métrage est porteur de quelquechose de plus fort que ce que l’opinion veut bien montrer du cancer! Il est poignant de la réalité du cancer! La maladie et la réalité de ce cancer c’est tout ça. Des crânes chauves, des femmes qui se retrouvent confronter à une nouvelle image d’elles même face au miroir, des rdv médicaux où l’on s’y rend seule, parceque la maladie c’est la solitude qui prend le dessus sur tout, des moments d’angoisse, de doûte,… Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas en cachant les vérités sur le cancer que l’on va aider les malades. Si l’on allait dans le sens d’expliquer aux gens que non le cancer n’est pas qu’une fabuleuse épreuve initiatique et fantastique de laquelle on ressort fort et serein pour la vie, si on leur expliquait un minimum cela éviterait sûrement que chacun se raconte des histoires pour mieux accepter cette maladie. Les gens qui m’ont abandonnés dans cette épreuve de ma vie, c’est malheureusement parcequ’ils n’ont pas entendu que le cancer du sein c’était grave, que cette maladie et ses traîtements faisaient beaucoup de mal. J’ai fortement contribué à faire croire que tout allait bien malgrè tout, mais si l’opinion arrêtait de donner cette image positive de la maladie, ça permettrait sûrement aux gens de ne plus avoir peur et de rester à nos côtés. Est-ce normal de se retrouver toute seule face à son cancer? Les soins, comme la sentence quotidienne à laquelle on se rend comme on la voit très bien dans ce film je l’ai vécu(séances de chimios par ex)Et j’ai pu observer la solitude de toutes ces femmes à la chimio et dans les salles d’attente. Parceque le cancer est une grand eépreuve de solitude quand même. Je ne veux plus qu’on raconte des mensonges, ça n’aidera jamais une patiente que de lui faire croire « qu’elle a de la chance » d’avoir eu un cancer du sein 🙂 On en guéri très bien après tout c’est le cancer le mieux soigné quelle chance tu as!
Pour moi ce film est plein de vérité et c’est en ça qu’il dérange. Parceque même consernée, on a surtout pas envie d’entendre toutes les souffrances que l’on va devoir traverser. Mais croyez moi, se leurrer, c’est encore pire. L’issue en sera terrible car on finit toujours par prendre conscience de ce qui nous est arrivé.
Mais fort heureusement, nous savons aussi que le cancer n’est pas que ce film! 🙂 Mais on ne doit pas taire tout ce qu’il nous a fait traverser si on veut un jour se sentir écouter et entendue.
Merci Catherine de nous donner à lire des témoignages de la réalité de la maladie, car dans cette maladie tout n’est pas que ROSE non!
Merci les filles de tous vos commentaires .
Les avis divergent une fois de plus en fonction de la façon dont chacune a vécu sa maladie, sa sensibilité, son ressenti personnel, son histoire aussi ….et c’est super chouette. Quels échanges!
Encore merci à vous toutes 🙂
bisous
Je découvre maintenant cette vidéo :
« Il est le reflet des sentiments qu’éprouve la cinéaste face à ce cancer, de sa peur, de ses propres angoisses ».
J’ai d’abord lu vos témoignages et j’ai regardé avec tous mes doigts un peu écartés devant mes yeux… vous savez, comme les gosses qui veulent voir mais pas voir… au cas où…
Finalement, j’ai tout vu : c’est « sa » réalité mais je me retrouve néanmoins dans certaines images : la souffrance du crâne chauve, dans les yeux cernés des après-chimios, les expressions de peur de demain, la peur de mourir. C’est imagé à l’extrême bien sûr, c’est plutôt la succession de toutes ces choses négatives qui peut paraître violente mais je trouve que ce que j’ai traversé était tout aussi violent (mais ce n’était pas en continu comme sur la video). Certaines images reflètent bien tous ces sentiments et émotions négatives qui m’ont traversées tout au long de ce parcours cancer.
Mais ce que j’en retiens, avec le recul, ce n’est pas ça… Ce que je sais c’est que grâce ou à cause (? that is the question ?) de toutes ces phases négatives que j’ai traversées, j’ai su ou pu en tirer des choses positives, me remettre en question, replacer mes priorités…
C’est ça qui reste aujourd’hui et c’est le plus important pour moi. Je pense que chacune à SA réalité, à elle de faire avec pour retrouver son équilibre.
Connais tu cette article?
« »G. Edward Griffin est réalisateur et écrivain, auteur du livre : « Un monde sans cancer »
Voici mes notes qui résument sa conférence qui date de 2005 !
Dans les années 70, le Dr Richardson découvre les effets positifs de la vitamine B17 sur le cancer. Très vite, il se retrouve en conflit avec les autorités médicales locales, uniquement sur base de l’utilisation d’une substance non autorisée.
Cette substance appelée Laetrile (la vitamine B17) a été découverte par le Dr Ernst T. Krebs.
Des personnes se déplaçaient du monde entier pour venir se faire soigner, tellement les résultats étaient très encourageants. Malgré cela, il a du arrêter car le F.D.A. (Food and Drug Administration) est intervenu en lui demandant de cesser toute activité.
Mais de quel droit on empêche la guérison du cancer ?
Réponse : la mafia médicale. Il y a trop d’enjeux financiers, il y a une quantité d’argent énorme investie dans la recherche contre le cancer. Puis il y a aussi : le prestige, la réputation de toute cette entreprise des firmes pharmaceutiques.
Une solution au cancer est connue ! Elle provient de la nature ! » »
hello Yano je pense que tu n’es pas au bon endroit pour faire la promotion de vitamines (B17 ou autres) qui guériraient du cancer… ….j’ai validé ton commentaire parce que chacun a droit à la parole mais je ne cautionne pas du tout ton point de vue. Merci d’être passée par mon blog…
Je viens de visionner ce film, puis lire les comm. et ce qui fait que je l’ai re-regardé !!! Bon, je suis en décalage avec pas mal de comm, je le trouve superbe, ce film. En particulier biensûr le strip tease du début (ça fait ambiance à la David Lynch…), et aussi la douche froide qui suit. J’adore ! Je le trouve ni morbide, ni négatif ou positif. Il se situe en dehors de ça. Je pense qu’on pourrait faire un film bc plus glauque sur le cancer, franchement ! Avec des gens en fin de vie, des corps décharnés, des dispositifs hospitaliers, des lumières de néon, etc… La liste serait longue !
C’est juste un bout de la réalité du cancer, pas tout heureusement, ouf ! Mais j’aime bc aussi la musique.
Au passage Catherine, profite bien de ton break au soleil et à la neige, veinarde !
Méli
merci Meli 🙂
J’ai lu tous les commentaires je n’en rajouterais pas sur le film. Il y a pourtant une chose qui n’a soulevée aucun commentaire. Ce sont les dernières images montrant la magnifique chevelure qui est visiblement un éloge à la vie après la tempête.
Jeannine
Bonjour à toutes,
je suis désolée si ce petit film a pu choquer certaines personnes, ce n’était évidemment pas le but.
je ne le trouve pas plus glauque qu’un plateau métallique de radiothérapie pas plus terrible que la chimio qui coule dans les veines… hélas
je l’ai fait pour évoquer cette maladie sous certains aspects qui m’ont personnellement touché…
l’incompréhension des autres, la dureté du dispositif, la dégradation du corps mais aussi une certaine forme de beauté et la volonté de garder une certaine dignité. je l’ai fait pour les femmes atteintes de cette maladie mais aussi pour les hommes qui restent étrangers et souvent maladroits devant ce cataclysme et aussi pour les équipes médicales qui n’abordent parfois que le traitement mais sont souvent de leur propre aveux un peu décontenancés par les dommages collatéraux. J’ai mis à disposition ce film, mon cancérologue et mon médecin généraliste le montrent parfois pour ces raisons
J’ai mis dans ce film des colères et des détresses mais aussi de l’espoir et j’espère un peu de douceur
cette femme en photo c’est moi et aujourd’hui je vais bien
je vous souhaite à toutes du courage et vous embrasse. Toutes.
Bonjour Maël
et bienvenue sur mon blog 🙂 …. je suis ravie que tu puisses t’exprimer et expliquer ton point de vue, lequel j’en suis certaine, va éclairer beaucoup de personnes sur ta motivation. Le fait même que tu ais été touchée par le cancer (ce que je ne savais pas) explique et cautionne ta vision. Comme je le disais plus haut, chacune d’entre nous vit la maladie à sa manière, ce film est la tienne et on ne peut pas juger.
Maintenant le cinéma est un art et de ce fait les avis sont subjectifs.
Quoi qu’il en soit, on peut ne pas aimer, mais ta manière d’avoir traversé le cancer t’appartient.
Merci à toi
Catherine
Bonjour Catherine,
merci de m’accueillir et bravo pour ce blog!
bien sur ce petit film est totalement subjectif et les avis sur celui ci aussi…
le faire m’a fait du bien peut -être qu’avec le temps et le recul il serait aujourd’hui différent…
pour répondre à l’un des messages, par exemple, le choix de mettre des femmes rasées sortis du contexte de la maladie était un choix … car hors de l’histoire qu’est ce que la beauté, la force ou la fragilité d’une femme…
pour moi l’expérience de cette maladie fut intense, terrible, et indélébile pour le pire mais aussi parfois le meilleur en tout cas le plus humain pour être exacte
je vous embrasse
Maël
Bonjour à tous,
Nous sommes en juin 2017, et je vais bien, très bien. Ce « passage » dans ma vie est loin maintenant. Je suis cette femme dans la dernière image, cheveux aux vents… Avec le recul oui il est dur, mais pas morbide, ce n’était pas l’intention, je dirais métallique, plutôt, comme certaines sensations ressenties durant les traitements. Je suis assez d’accord avec Cerize, en effet le cancer du sein se soigne très bien aujourd’hui, pour autant sa banalisation est blessante pour la malade « de quoi tu te plains ça se soigne très très bien » . Oui, c’est extraordinaire aujourd’hui, oui ça se soigne très bien. Mon film ne parle pas de la mort mais du chemin ardu pour arriver à la guérison, chemin qui tend hélas à être extrêmement banalisé, et parfois à culpabiliser la malade fatiguée, lasse que l’on peut être certains jours, pas tous, heureusement. Je vous souhaite à toutes, votre propre chemin et vous embrasse.